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Critique de Gazole


Suite et fin de cette saga Wang !

Notre héros est toujours aussi attachant, jeune, impétueux, mature et pragmatique. Nous perdons cependant le mystère du premier tome, quand apparait soudainement un chapitre sur Fredric, sortit de nulle part, jusqu'à ce que sa rencontre avec Wang explique tout sur ceci et cela.

L'histoire débute avec une longue bataille sur les jeux, bien plus ardue que la précédente, avec une double niveau d'enjeux, à la fois au sein du bloc Ouest (pour Fredric) que la lutte entre les deux blocs (pour Wang).

Cependant, cet enjeu qui transforme Wang en messie, héros solitaire, sauveur du monde à lui tout seul, caché tel un James Bond sous couverture, rend l'histoire étrangement beaucoup moins épique. Je ne parle pas du très bon style de l'auteur, ni du rythme, ni des belles descriptions d'escarmouches comme de moment plus calme, mais juste sur le message où il oriente, pour s'arrêter facilement sur une explosion dont on ne s'attendait pas.

Petit bémol sur le "passage habité par le narrateur" quarante pages avant la fin, où l'auteur se rappelle soudainement qu'il faudrait étaler façon wikipedia (enfin... Encarta, puisque c'est écrit dans les années 90) tout l'univers qu'il avait en tête, si jamais quelqu'un avait envie d'en faire une fan-fiction où de se servir de base pour un jeu de rôle.

En résumé, la saga se résumerait en un S.A.S (oui oui, de Gérard de Villiers, et oui, c'est un compliment) encore plus sous stéroïdes, des amitiés et des tensions entre nationalités, un manichéisme est/ouest permanent, des coups-fourrés de tension politico-culturelles, sous couvert d'une science-fiction apocalyptique.

Mais aussi ses défauts, notamment une conclusion un peu molle et amère.
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