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Critique de MargueriteMartin



Le défi de mêler les questions sur l'écriture sur les migrations n'était pas aisé.

"J'étais à l'étroit, et enragée.
L'actualité, son vacarme, me bouffait."

En 2018 aux Pays-Bas, une femme, écrivain et professeur d'université s'interroge, la vacuité de son existence et l'absurdité du monde saturent son esprit. L'arrivée dans son quartier de bord de mer d'une "folle" qui écrit sur tous les supports possibles, sols murs panneaux en lettres blanches des mots dont elle seule saisit le sens cristallise ses réflexions. le mot "bienvenue" par terre juste devant l'entrée du nouveau centre d'accueil de migrants, mineurs isolés plus particulièrement.

Si le lecteur peut se sentir un peu dérouté à la lecture de la première partie, c'est pour mieux être saisi par celles qui suivent.

Que faire de la beauté ?

S'en saisir, en faire une arme, une solution, un chemin.
Les réponses ne seront pas données, à peine esquissées, elles s'offrent au lecteur sous forme ouverte, libre. La lecture débute comme une simple promenade et se mue en véritable voyage.

On lit et entend souvent le qualificatif "nécessaire" pour décrire un roman, surtout récent. Est-ce que cela lui donne plus d'attrait ?

Qu'est ce qu'on demande à un roman quand on l'ouvre ? Aucun lecteur n'a la même réponse.

J'ai ouvert celui-ci sans attente. Et comme à la sortie du cinéma où l'on s'est retrouvé principalement pour passer le temps je peux affirmer que ce temps-là n'a pas été perdu, ni vain, car je sors l'esprit bouillonnant, de questions à (ré)ouvrir, en attente de débat.
Questionner le monde de manière profonde, c'est peut-être une des réponses ?
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