Il me semblait que ce recueil de
nouvelles pouvait être un bon moyen pour entrer dans l'univers de Jorge Luis Bores.
Une dose de fantastique dans chacune de ces
nouvelles, ce qui fait penser à Gabriel
Garcia Marques.
Ses 13
nouvelles tournent toutes autour des mêmes thèmes : la vieillesse, la mémoire, la fuite du temps, les réflexions philosophiques et/ou théologiques. Et puis le mot, le verbe, la parole.
Présentées comme des souvenirs ou des contes, elles sont autant de métaphores, pas toujours d'une grande limpidité pour qui n'est pas familier de l'oeuvre de l'auteur. Les références à la mythologie nordique y sont nombreuses.
J'ai été peu sensible au propos de l'auteur, probablement parce que je n'ai pas toutes les références nécessaires à saisir le sens de sa pensée. Peut-être aussi parce qu'elles sont très courtes, ne laissant pas le temps de rentrer dans le récit, lequel s'arrête souvent assez brutalement. Si je ne devais retenir qu'une nouvelle ce serait « le miroir et le masque » (métaphore de la vanité, de la suffisance ?).
Pas certaine d'avoir envie d'en découvrir plus sur cet auteur devenu classique.
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