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Critique de Mimeko


A l'arrivée d'Émile, appelé pour effectuer son service militaire en juin 1936, le livret de famille qu'il tend indique le nom de sa mère et un autre qu'il ignore, Baptistin, alors qu'il a toujours connu Auguste comme père. Commence pour lui, un long cheminement pour comprendre les événements qui ont pu survenir et enfin connaître son histoire.

Un roman court sur une quête d'identité mais surtout sur des êtres taiseux, cohabitant ensemble sans affect dans une grande bâtisse, la magnanerie dont la pièce principale a été condamnée après un incendie.
Un récit sur plusieurs périodes pour comprendre l'emprise de la mère d'Auguste et Baptistin, du temps de la première guerre, qui voit d'un mauvais oeil l'arrivée de Suzanne, qui ne connaît rien à la culture de la soie et à la magnanerie que son fiancé Baptistin, s'apprête à reprendre. La guerre va changer le destin de la jeune femme, devenue veuve et qui va se tourner vers Auguste pour survivre et élever son fils.
Un roman court, un style très froid et sans sentiment, qui n'a pas grand chose à voir avec l'histoire de la soie, sauf les titres des chapitres qui reprennent le processus de fabrication, illustrant la recherche du jeune Émile. Les personnages restent distants et froids, peu empathiques, mais ce récit évoque un procédé peu connu, celui du mariage par procuration, mis en place par une loi d'urgence de 1915 pendant la première guerre mondiale.
Un roman trop distancié pour permettre un attachement pour les protagonistes.
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