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Critique de umezzu


Les prix du quai des orfèvres – ici le cru 2012 – sont rarement décevants, mais pêchent souvent par un manque d'originalité. Comme si les jurés se raccrochaient à un style d'histoire policière « classique », avec exposé des faits, présentation des suspects et fausses pistes. Un côté policier à l'anglaise "old fashion". Cette Hermine était pourpre rentre parfaitement dans cette catégorie.

L'épouse d'un avocat d'une petite ville de province a été tuée dans sa maison. le crime a été violent et l'assassin s'est acharné sur le visage de la victime. le procureur de la République se doit de rapidement trouver l'auteur des faits, car l'affaire est suivie par la Chancellerie. Son déroulement de carrière est en jeu. Il ouvre une information judiciaire, confiée à Tricard, un juge d'instruction pugnace, qui ne lâche pas un suspect lorsqu'il est convaincu de sa culpabilité. L'enquête, elle, est confiée à Baudry, un commissaire principal expérimenté, quoique un peu blasé. du crime de cambrioleur au mari assassinant sa propre femme, toutes les pistes sont explorées. La volonté conclure rapidement conduit cependant à trop cibler un suspect. Son défenseur, le bâtonnier Dornier, cherche à l'extirper des griffes de la justice et mène sa propre enquête.

Le contexte judiciaire est bien décrit. L'auteur est lui-même avocat. La touche "petite ville de province où tous les professionnels du palais se connaissent" est bien rendue. de ragots en on-dit, le palais de justice devient un petit marigot. Évidemment là dedans, pour l'auteur, la police est à la remorque du barreau, plus apte à trouver la vérité.

Pas de grosses surprise à attendre, mais un roman distrayant, correctement bâti, manquant un peu de sens du suspense, sans que cela soit rédhibitoire.
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