Nouriturfu est une jeune maison d'édition qui lie toujours nourriture avec sujets sociétaux ; ici le féminisme, la place de la femme dans le monde vue par l'angle de la nourriture, et surtout de la nourriture carnée. L'auteur fait un tour d'horizon du sujet, citant forces sources, articles, auteurs, penseurs, récents ou un peu plus anciens et classiques dans une synthèse assez ébouriffante et pleine de verve.
Ceci pour les côtés positifs.
J'ai néanmoins été très peu saisi par les thèses de l'auteur, qui si elle pose souvent un constat vrai voire évident, propose des solutions et des analyses très souvent capillo-tractées. Elle mélange les différentes théories, fait des raccourcis, tire des liens de causalités pas évidents du tout et à mon avis, propose une vision très culpabilisatrice pour la moitié de l'humanité, en plus de fournir des thèses discutables.
Si le but donc, semble noble, le chemin emprunté ici ne paraît pas être le bon. C'est dommage car l'idée de lier ces deux sujets était fort bonne, et l'est toujours d'ailleurs !
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