Contre le déterminisme social, le poète
Hervé Bougel signe un roman ramassé, sur l'os, contre la mécanique du secret et les cicatrices de l'enfance malmenée. Avec la peur et la honte qui le tiennent, le petit dernier recompte les mauvais jours, trop nombreux. Ici, on n'élève pas les enfants, on les dresse, avec des gifles pour tuer les mots. Peut-on vivre sans les parents? Comment s'échapper? Apprendre la vie ce n'est pas apprendre à vivre. Un livre dur et poignant qui fait l'effet d'un cri.
Commenter  J’apprécie         20