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Critique de delitterys


Sous le nom bucolique, l'usine : ici, on construit (“le monde avance sur ses quatre roues un peu grâce à nous“) et on se construit, quittant l'adolescence pour découvrir le monde des adultes.

Embauché à l'atelier des femmes, l'adolescent Bougel découvre un petit monde de caoutchouc et de personnages vibrants : M'sieur Rouge et son “gros bide en mouvement sa famille à nourrir“, Paola la Sicilienne et son “beau visage ingrat taillé pour l'amour, la passion“, la Marotto à la voix crissante et décidée, Bréchet, chef aimé de ses hommes, à la “moustagache grisouille” et à la retraite si proche… Toutes ces trognes de cinéma évoluent dans le bruit des machines, “le lent cancer de la trotteuse” et l'odeur étouffante de la “grosse pâtasse de caoutchouc, de cacao, malaxée, torturée à mort, débinée débitée par la vis luisante et grasse“. Tous se posent à l'ombre d'un cède à la “peau massive de seigneur nègre“, boivent des coups au bistrot, causent football, politique, musique.

Et ils s'aiment, souffrent, saignent, partagent par éclats cette vie étriquée dans laquelle le narrateur refuse de se laisser enfermer ...

La suite par ici : http://www.delitteris.com/au-fil-des-pages/les-pommarins/
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