Guerre de l'énergie: Au coeur du nouveau conflit mondial

En quelque sorte, la déstabilisation de l’Ukraine profite à l’économie américaine qui réalise des ventes de gaz exporté par méthanier vers l’Europe tout en s’assurant les futurs marchés de reconstruction du pays. Pour toutes ces raisons, les États-Unis n’ont pas particulièrement intérêt à ce que la situation s’apaise en Europe centrale, et en particulier en Ukraine.

L’Ukraine moderne conserve les stigmates d’une opposition qui s’est exprimée lors de la Seconde Guerre mondiale après la rupture du pacte germano-soviétique entre les Ukrainiens de l’Est (région du Donbass ou la Crimée plus au sud) de langue russe, orthodoxes ayant combattu le nazisme lors de l’invasion d’Hitler en 1941, et les Ukrainiens de l’ouest, issus de l’empire austro-hongrois puis de la Pologne, catholiques imprégnés de nationalisme antirusse et surtout ayant – pour certains – collaboré avec l’occupant nazi lors de son avancée vers l’est.