- 𝑴𝒆́𝒅𝒐𝒖𝒔𝒂, 𝒑𝒍𝒆𝒖𝒓𝒂 𝑬𝒖𝒓𝒖𝒂́𝒍𝒆. 𝑴𝒂 𝒔œ𝒖𝒓, 𝒎𝒂 𝒔œ𝒖𝒓 𝒄𝒉𝒆́𝒓𝒊𝒆, 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒒𝒖𝒆𝒍 𝒎𝒐𝒏𝒔𝒕𝒓𝒆 𝒆𝒔-𝒕𝒖 𝒅𝒆𝒗𝒆𝒏𝒖 ?
- 𝑪𝒆𝒍𝒖𝒊 𝒒𝒖'𝒐𝒏 𝒂 𝒇𝒂𝒊𝒕 𝒅𝒆 𝒎𝒐𝒊, 𝒋'𝒊𝒎𝒂𝒈𝒊𝒏𝒆, 𝒓𝒆́𝒑𝒐𝒏𝒅𝒊𝒕 𝑴𝒆́𝒅𝒐𝒖𝒔𝒂.
- Médousa, pleura Euruále. Ma sœur, ma sœur chérie, mais quel monstre es-tu devenu ?
- Celui qu’on a fait de moi, j’imagine, répondit Médousa.
Privée de la même éducation que ses sœurs en raison de sa condition de mortelle, Médousa ne quittait guère le palais de son oncle. Elle avait grandi en passant une bonne partie de son temps à écouter les histoires de ses nourrices. Elle se délectait des légendes où de valeureux héros terrassaient des créatures monstrueuses et impitoyables envers lesquelles elle nourrissait d’ailleurs une peur et une aversion toutes particulières. Médousa pouvait passer de longs moments à démontrer à Athéna que ces monstres méritaient une mort honteuse. La déesse souriait alors doucement devant tant de conviction et caressait les boucles folles de la petite Médousa.