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Critique de Souram


Berlioz - pas le compositeur ! - et un jeune poète moscovite fragile mentalement arrivent en fin de journée à l'Etang du Patriarche, en plein Moscou. Une femme leur sert, aigrie, du jus d'abricot tiède. Soudain les deux compères approchent un mystérieux étranger, Woland. Ce dernier doit présenter aux Variétés un spectacle de magie. Ils discutent sur un banc. Leur dialogue prend une tournure bizarre. Woland prédit à Berlioz de quelle façon il mourra: "On vous coupera la tête", glisse-t-il, content de lui.
Or, un peu plus tard, Berlioz, sur le point de traverser la rue, glisse sur de l'huile de tournesol. Et...
Si j'ajoute qu'un homme dit "Je meurs..." mais qu'il ne meurt pas, voilà bien une étrange péripétie.
Le show a tout de même lieu. Sauf qu'après coup, il a de fâcheuses conséquences sur le public (surtout les spectatrices) et sur les recettes.
Sans rien dévoiler vraiment, disons que le personnage qui s'est invité à Moscou a un don phénoménal pour désorienter, semer le trouble et tourner bien des gens en ridicule. de quoi passer pour fou. Fou chantant. Fou tentant de dessiner un chat et de raconter sa promenade avec Berlioz, pas le compositeur hein !
Du fantastique. de la magie bizarre. On l'aura compris. Mais c'est également une histoire d'amour.
Le roman a une double temporalité: les années 1920 ou 1930 à Moscou, et l'an 30 à Jérusalem.
A un moment, il est rappelé à qui lit que "les manuscrits ne brûlent pas". C'est l'un des incontournables romans du XXe siècle.
Lien : https://www.bookcrossing.com..
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