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Critique de ninamarijo


Par un jour radieux et froid d'hiver, un 24 décembre, un homme se disant « Artiste » s'installe dans un hôtel et réclame une chambre « baignée de lumière ». Il annonce, qu'il doit exécuter une oeuvre exceptionnelle, question de vie ou de mort… il est lié par une promesse faite à une femme avant sa mort : « Ce testament je l'exécuterai ! – déclara l'artiste d'une voix tonnante ; - Je peindrai une oeuvre immortelle ! … Je vais enfin réaliser toute vive l'idée qui m'a affolé durant deux années entières et qui, ensuite s'est transfigurée, d'une manière si merveilleuse et si terrible… »
La nouvelle de Ivan Bounine est très courte, treize pages, on peut y déceler l'amour que Bounine porte à la Russie : « Je te reconnais bien, vielle Russie ! » le récit est vivant, la nature est merveilleusement décrite : « le givre, sur les fils télégraphiques, traçait par le ciel d'azur des lignes délicates et diaprées… ». Bounine est un admirable portraitiste, l'artiste est un homme passionné, qui cherche son inspiration avec fébrilité, c'est un illuminé, sa rédemption est dans son oeuvre !
C'est la première oeuvre que je lis de Bounine, je ne peux donc en saisir toute la portée pour l'instant, mais, il l'a écrite après la première guerre mondiale, il est certain que toutes ces atrocités ont dû le marquer : « Voici le dernier instant du monde sanglant, du vieux monde ! Un nouvel homme vient à la vie ! » Je vous laisse découvrir la peinture réalisée.

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