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Critique de collectifpolar
Voilà un petit moment que je traine ce petit bouquin dans ma PAL, je me souviens l'avoir acheté lors de sa sortie à l'Impromptu, une librairie du 11e tenue par un autre Jéremy. Aussi quand Eppy Fanny m'a proposé sa Kronik de ce livre, je n'ai pas pu faire autrement que de le ressortir et de l'avaler à toute vitesse.
Car oui, Maurice est une novella ou un roman court si vous préférez. Un court roman mais un roman qui vous remue. Il est vrai que le style de Jérémy Bouquin est ici assez brutal, il va bien avec la vie bousculée de ces enfants que l'on place et déplace à cause de la vie chaotique de leur parents. Et la vie chaotique, Maurice, il connais aussi.
Mais alors que nous raconte Maurice :
Maurice, un gamin confié aux services de l'aide sociale à l'enfance (ASE) est transféré dans une famille d'accueil. Un homme seul compose ce foyer, il s'agit de Raphaël un ancien prof chahuté par la vie lui aussi. D'autres enfants séjournent déjà dans cette famille de substitution. Maurice, qui a perdu sa mère, ne parle pas, fermé sur ses secrets. Un jour, il commence à dessiner une femme criblée de balles. Et peu à peu au contact d'un drôle de flic la parole reviendra.
J'ai été bouleversé par le parcourt de ces gosses ballotés en manque de repère et surtout d'amour. Ces gosses que Raph veut à tout pris essayer de sauver du système qui plus que les protéger, les broie parfois. Des institutions débordées sans doute par le nombre d'enfants en détresse.
Et puis il y a aussi le ton de Jérémy Bouquin, celui qui donne le ton justement de cette novella, c'est à la fois abrupt et hachuré. Un court roman qui alterne le point de vue de l'adulte et celui de l'enfant. Heurté, morcelé comme la vie de ces gamins. C'est haletant aussi, saccadé, syncopé , ça nous emporte et on ne peut être qu'en empathie avec cette famille presque recomposée et avec l'histoire de chacun d'eux. Oui on a envie de leur offrir une vie meilleure !
Bravo mister Bouquin, vous avez su m'émouvoir mais aussi me faire prendre conscience de la difficile mise en oeuvre d'un cadre institutionnel pour assurer la protection de ces enfant placés et de leur détresse et leur désarrois alors même qu'ils essaient simplement de se construire envers et contre tous.
Lien : https://collectifpolar.wordp..
Car oui, Maurice est une novella ou un roman court si vous préférez. Un court roman mais un roman qui vous remue. Il est vrai que le style de Jérémy Bouquin est ici assez brutal, il va bien avec la vie bousculée de ces enfants que l'on place et déplace à cause de la vie chaotique de leur parents. Et la vie chaotique, Maurice, il connais aussi.
Mais alors que nous raconte Maurice :
Maurice, un gamin confié aux services de l'aide sociale à l'enfance (ASE) est transféré dans une famille d'accueil. Un homme seul compose ce foyer, il s'agit de Raphaël un ancien prof chahuté par la vie lui aussi. D'autres enfants séjournent déjà dans cette famille de substitution. Maurice, qui a perdu sa mère, ne parle pas, fermé sur ses secrets. Un jour, il commence à dessiner une femme criblée de balles. Et peu à peu au contact d'un drôle de flic la parole reviendra.
J'ai été bouleversé par le parcourt de ces gosses ballotés en manque de repère et surtout d'amour. Ces gosses que Raph veut à tout pris essayer de sauver du système qui plus que les protéger, les broie parfois. Des institutions débordées sans doute par le nombre d'enfants en détresse.
Et puis il y a aussi le ton de Jérémy Bouquin, celui qui donne le ton justement de cette novella, c'est à la fois abrupt et hachuré. Un court roman qui alterne le point de vue de l'adulte et celui de l'enfant. Heurté, morcelé comme la vie de ces gamins. C'est haletant aussi, saccadé, syncopé , ça nous emporte et on ne peut être qu'en empathie avec cette famille presque recomposée et avec l'histoire de chacun d'eux. Oui on a envie de leur offrir une vie meilleure !
Bravo mister Bouquin, vous avez su m'émouvoir mais aussi me faire prendre conscience de la difficile mise en oeuvre d'un cadre institutionnel pour assurer la protection de ces enfant placés et de leur détresse et leur désarrois alors même qu'ils essaient simplement de se construire envers et contre tous.
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