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Critique de Takalirsa


Après avoir découvert dans « Écoute ton corps » les théories de base de l'auteur sur l'implication des émotions et de la pensée dans la volonté de guérir le corps physique, je poursuis mon travail de réflexion sur la qualité de vie (« Il est important de toujours continuer à travailler sur ta transformation intérieure, car c'est ce qui fera de toi un être plus heureux. ») avec ce livre expliquant que « toutes les souffrances de l'humain peuvent être condensées en cinq blessures » : le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison et l'injustice. Lorsque ces blessures ne sont pas réglées, que l'on cherche à les cacher à soi ou aux autres, on met en place des « masques », plus ou moins consciemment, plus ou moins souvent, pour nous protéger, « pour éviter de souffrir ».

L'auteur dresse donc cinq portraits (le dépendant, le masochiste, le contrôlant, le fuyant et le rigide) afin que chacun y reconnaisse son propre comportement à différents degrés. « La majorité des gens ont plusieurs blessures » et je me suis personnellement reconnue plus d'une fois (sans que je puisse déterminer si c'était inquiétant ou pas !..). le plus étonnant, c'est le lien qui est fait entre la description physique d'une personne (dessins à l'appui!) et ses blessures intérieures. Même s'il est vrai que notre attitude corporelle en dit long sur notre caractère et notre vécu, cette affirmation me semble difficile à admettre. Et en même temps voilà bien la difficulté de ce travail sur soi : « Pour qu'un problème (quel qu'il soit) disparaisse, il faut d'abord l'accepter. » Or, « on est souvent la dernière personne à se connaître véritablement »... Les blessures remontent en effet à l'enfance et engagent les relations avec la mère et/ou le père, qui en sont généralement responsables (plus ou moins malgré eux).

Une fois que l'on a (à peu près) réalisé les blessures qui nous touchent, reste le plus difficile : agir pour guérir (« Nous croyons que nous devons changer, quand, en réalité, nous devons guérir. Voilà pourquoi connaître nos blessures est si bénéfique, car cela nous permet de guérir plutôt que de vouloir nous changer. »). J'ai trouvé cette dernière partie un peu légère, j'aurai voulu davantage d'exemples concrets, même si les progrès attendus (et nécessaires) dans le comportement sont explicités pour chaque type (« Ta blessure est en voie de guérison lorsque... »). En réalité c'est une tâche de longue haleine, d'ailleurs « Je te suggère de relire ce chapitre plusieurs fois dans les prochains mois. », et même le livre tout entier ! Car « L'idéal est d'arriver à reconnaître rapidement le masque que nous venons de mettre afin d'identifier la blessure que nous essayons de cacher, et ce, sans nous juger, ni nous critiquer. » En effet, « je te rappelle que te sentir coupable et t'accuser est le meilleur moyen pour continuer à réagir de la même façon lorsqu'une situation semblable se représentera »...
Alors accepte « que tu ne peux pas plaire à tous et que tu as le droit d'avoir certaines réactions humaines qui peuvent déplaire » et « Souviens-toi que t'aimer signifie te donner le droit d'être tel que tu es pour le moment », c'est déjà un bon début !
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