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Critique de berengari
Le livre sans nom fait immanquablement penser à Une nuit en enfer de Robert Rodriguez et par voie de conséquence au cinéma de Tarantino. C'est dire si un fan de cet univers peut y trouver son compte (bien qu'on n'est pas à l'abri de déceptions tel le Boulevard de la Mort de Tarantino).
Et effectivement, ce roman, sans être franchement hilarant, n'en reste pas moins jubilatoire, ce qui est peut-être au fond bien plus que l'hémoglobine la caractéristique majeure de ce genre cinémato-littéraire. Ne nous trompons pas, le livre sans nom n'a assurément pas pour but de faire réfléchir ou délivrer un quelconque message, il est là pour divertir et réjouir. L'entame du roman est un peu perturbant puisqu'on peine à quitter le bar et on assiste à deux chapitres quasiment identiques qui nous font perdre le fil temporel de l'histoire. Mais la galerie de personnages est croustillante en dépit (ou parce que ? ) de leur stéréotypes. A les regarder se débattre dans un espèce de huis-clos citadin, on se dit qu'il n'y en a pas un pour rattraper l'autre et c'est un des aspects du roman qui donne au lecteur cette sensation de jubiler. Serions-nous sadiques ou cathartiques ?
Si le roman est une excellente découverte, j'y mettrai deux petites réserves : d'une part l'auteur a tendance à répéter certaines informations à peu d'intervalles entre elles ; d'autre part, le titre du roman me parait peu judicieux en regard de ce qui s'y passe pendant les deux tiers du bouquin. En sachant que la suite s'appelle L'oeil de la lune, j'ai même cru que l'imprimeur s'était trompé de couverture !
Petit apparté pour finir, j'ai entendu dire que l'auteur souhaiterait lever l'anonymat un jour. Autant, écrire de manière anonyme, je trouve cela absurde, autant annoncer qui est le vrai auteur n'a pour moi aucun intérêt.
Et effectivement, ce roman, sans être franchement hilarant, n'en reste pas moins jubilatoire, ce qui est peut-être au fond bien plus que l'hémoglobine la caractéristique majeure de ce genre cinémato-littéraire. Ne nous trompons pas, le livre sans nom n'a assurément pas pour but de faire réfléchir ou délivrer un quelconque message, il est là pour divertir et réjouir. L'entame du roman est un peu perturbant puisqu'on peine à quitter le bar et on assiste à deux chapitres quasiment identiques qui nous font perdre le fil temporel de l'histoire. Mais la galerie de personnages est croustillante en dépit (ou parce que ? ) de leur stéréotypes. A les regarder se débattre dans un espèce de huis-clos citadin, on se dit qu'il n'y en a pas un pour rattraper l'autre et c'est un des aspects du roman qui donne au lecteur cette sensation de jubiler. Serions-nous sadiques ou cathartiques ?
Si le roman est une excellente découverte, j'y mettrai deux petites réserves : d'une part l'auteur a tendance à répéter certaines informations à peu d'intervalles entre elles ; d'autre part, le titre du roman me parait peu judicieux en regard de ce qui s'y passe pendant les deux tiers du bouquin. En sachant que la suite s'appelle L'oeil de la lune, j'ai même cru que l'imprimeur s'était trompé de couverture !
Petit apparté pour finir, j'ai entendu dire que l'auteur souhaiterait lever l'anonymat un jour. Autant, écrire de manière anonyme, je trouve cela absurde, autant annoncer qui est le vrai auteur n'a pour moi aucun intérêt.
