![]() |
Quentin Tarantino
Je n'arrive pas à croire que je vis dans un monde où Jean-Paul Belmondo lui-même sait que j'existe.
|
![]() |
Quentin Tarantino
Je n'arrive pas à croire que je vis dans un monde où Jean-Paul Belmondo lui-même sait que j'existe.
|
![]() |
Quentin Tarantino
Considérer Clive Barker comme un “écrivain de littérature fantastique” serait comme dire des Beatles qu’ils sont un groupe “garage”. C’est un artiste dans tous les sens du terme, en perpétuel état de créativité et qui repousse constamment les territoires les plus reculés de l’esprit humain. Il est sans nul doute le grand “imagineur” de notre temps. Il ne connaît pas seulement nos peurs les plus formidables, il dépeint aussi ce qui nous enchante, nous excite et ce qu’il y a de plus sacré dans ce monde. Obsédant, bizarre, magnifique, tels sont les mots qui décrivent le mieux le travail de Clive Barker, faute de nouveaux qualificatifs, plus appropriés, qu’il nous reste à inventer.
|
![]() |
Quentin Tarantino
Jamais je ne changerai ma vision artistique parce que le point de vue de la société évolue.
|
![]() |
Il était une fois à Hollywood de Quentin Tarantino
Cliff ne se demandait jamais ce que feraient les américains, si les Russes, ou les nazis, ou les Japonais, ou les Mexicains, ou les Vikings, ou Alexandre le Grand venaient un jour à occuper de force l'Amérique. Il savait ce que feraient les Américains. Ils chieraient dans leur froc et appelleraient les flics. Et quand ils se rendraient compte que non seulement la police ne pouvait pas les aider, mais qu'en plus elle travaillait pour l'occupant, au bout d'une brève période de désespoir, ils rentreraient dans le rang. P 48 |
![]() |
Il était une fois à Hollywood de Quentin Tarantino
La sonnette retentit sur le bureau de Marvin Schwarz. L’agent de chez William Morris appuie sur le bouton de l’interphone. « C’est mon rendez-vous de dix heures et demie, mademoiselle Himmelsteen ? – Oui, monsieur Schwarz, répond la voix flûtée de sa secrétaire dans le minuscule haut-parleur. M. Dalton attend à l’extérieur. » Marvin enfonce à nouveau le bouton : « Je suis prêt. Quand vous voulez, mademoiselle Himmelsteen. » Lorsque la porte du bureau de Marvin s’ouvre, sa jeune secrétaire, Mlle Himmelsteen, entre la première. C’est une femme de vingt et un ans, d’obédience hippie. Elle porte une minijupe blanche qui met en valeur ses longues jambes bronzées et a de longs cheveux bruns, coiffés à la Pocahontas, une natte de chaque côté du visage. Bel homme de quarante-deux ans, l’acteur Rick Dalton, avec sa banane châtain, luisante de gomina comme il se doit, lui emboîte le pas. Marvin se lève de sa chaise, derrière son bureau, un grand sourire lui illumine le visage. Mlle Himmelsteen s’apprête à faire les présentations, mais Marvin l’interrompt. « Mademoiselle Himmelsteen, étant donné que je viens de me farcir un festival Rick Dalton, inutile de me présenter cet homme. » Marvin s’approche du cow-boy, main tendue. « Allez, on se la serre, Rick ? » Rick sourit et serre vigoureusement la main de l’agent. « Rick Dalton. Merci beaucoup, monsieur Schwartz, de prendre le temps de me recevoir. » Marvin le corrige : « C’est Schwarz, pas Schwartz. » Bon sang, je suis déjà en train de faire foirer tout le truc, se dit Rick. « Nom d’un petit bonhomme… Je suis absolument désolé… monsieur Sch-WARZ. » Avant de libérer sa main, M. Schwarz dit : « Appelez-moi Marvin. + Lire la suite |
![]() |
Il était une fois à Hollywood de Quentin Tarantino
L'acteur préféré de Cliff, sans conteste, et haut la main, c'était Toshiro Mifune. Il contemplait parfois le visage de Mifune avec une telle intensité qu'il en oubliait de lire les sous-titres. L'autre acteur étranger que Cliff aimait vraiment, c'était Jean-Paul Belmondo. Quand Cliff avait vu Belmondo dans "A bout de souffle", il s'était dit : ce mec ressemble à un putain de singe. Mais c'est un singe qui me plaît. Comme Paul Newman, que Cliff appréciait, Belmondo avait un charme de star de cinéma. Mais quand Paul Newman jouait un salopard, comme dans "le plus sauvage d'entre tous", il était encore un salopard sympathique. Alors que le gars d' "A bout de souffle" n'était pas juste un connard de tombeur sexy. C'était un pauvre type, un voleur à la petite semaine, un sale con. Et, contrairement à un film hollywoodien, ils ne le rendaient pas attachant. Dans les films hollywoodiens, ils les rendaient toujours attachants, ces sales cons, et c'était le truc le plus bidon que faisait Hollywood. Dans la vraie vie, ces fumiers n'avaient vraiment rien d'attachant. Voilà pourquoi Cliff appréciait que Belmondo n'ait pas fait ça de son personnage de petite frappe dans "A bout de souffle". Les films étrangers , estimait Cliff, étaient plus comme des romans. Ils se fichaient que vous aimiez ou pas les personnages principaux. Et Cliff trouvait cela intrigant. Page 40/41 - Hommage de Tarantino à Belmondo. + Lire la suite |
![]() |
Natural Born Killers de Quentin Tarantino
WAYNE So, in your opinion Mickey and Mallory are not insane? DR REINGHOLD Insane, no. Psychotic, yes. A menace to living creatures, yes. But to suggest that they're insane gives the impression that they don't know right from wrong. Mickey and Mallory know the difference between right and wrong. |
![]() |
Il était une fois à Hollywood de Quentin Tarantino
Roman sait qu'il n'aurait pas dû accepter de sortir à nouveau le lendemain de la fête au Playboy Mansion, et il sent le silence hostile de Sharon. Il sait très bien qu'elle avait prévu de passer la soirée à la maison, à lire tranquillement au lit. Et il sait qu'une apparition à la télé suppose beaucoup plus de travail pour elle que pour lui. Et pourtant, elle a accepté de se mettre sur son trente et un, elle a accepté de quitter la maison et de faire tout ça pour lui. Mais, à présent, c'est l'heure d'un ressentiment de guerre froide. Sharon est tellement solaire que, lorsqu'elle bloque le soleil, l'effet est glaçant. |
![]() |
Pulp Fiction de Quentin Tarantino
Maintenant, je vais te poser deux, trois petites questions, pour voir plus ou moins quel genre de personne tu es. Selon ma théorie, quand on en vient aux sujets important, le monde se divise en deux catégories : il y a les fans d'Elvis, et les fans des Beatles. Bien sûr, les fans des Beatles peuvent aimer Elvis. Et les fans d'Elvis aimer les Beatles. Mais personne ne les aime également. Quelque part, il faut faire un choix. Et ce choix me dira qui tu es.
|
![]() |
Pulp Fiction de Quentin Tarantino
Tu vois, c'est comme ça que tu sais que tu es tombé sur quelqu'un de spécial. Quand tu peux la fermer juste une minute, et partager agréablement le silence.
|
Carson McCullers.