AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de TiyiReader


Retour de lecture du roman « Florida » de Olivier Bourdeaut l'auteur du roman «  En attendant Bojangles »

En commençant ce livre, j'étais curieuse pour deux raisons, la première était purement littéraire et la seconde bien évidement était le thème abordé dans ce roman.Comme je disais , j'ai opté pour cette lecture afin de combler une curiosité littéraire : est-ce que la magie de l'écriture de Olivier Bourdeaut allait-elle une nouvelle fois me toucher ? Oui ! Au delà de l'histoire à proprement parler, dés que j'ai commencé la première page, je me suis laissée simplement emportée par son écriture et nous fait dévorer page après page, pour finir par se rendre compte qu'on l'a finit ! Je l'ai quasiment d'une traite ce roman tellement, son écriture, simple et efficace nous accroche.

« Ma mère me disait que j'étais très belle et que je n'étais pas trop bête. L'ordre des compliments et important, la forme aussi. J'étais très belle, une affirmation. Je n'étais pas trop bête, une négation. »

Concernant le thème de l'histoire , elle m'a vraiment révulsée car il s'agit bien là d'une catastrophe sociétale : nous lecteurs, on lit, ou on pourrait dit on écoute, la narratrice nous conter son histoire, sa vie...On sait que que Elizabeth va s'engouffrer dans une spirale infernale destructrice en raison de son enfance marqué par cette obsession de sa mère. On assiste, malheureusement à à sa descente en enfer une fois jeune adulte. On voit toute les conséquences néfastes que cela peut avoir sur un enfant soumis à ces règles de beauté et la superficialité de ces concours. La tristesse, se transforme en colère, rage, rancoeur vengeance contre cette mère, qui elle bien au contraire, estima avoir tout donné à sa fille, mais on se rend bien compte qu'elle n'a pas donné l'essentiel qu'un enfant attend.
Cette lecture est acide, violente aussi par l'emploi de vulgarité enrobée de sarcasmes. L'humour noir cache la douleur qui suinte à chaque phrase. Un roman qui ne peut pas nous laisser indifférent.
Commenter  J’apprécie          41



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}