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Critique de clauclau28
Scott et Kate décidèrent d'aller habiter à Gillespie, le manoir d'Angus, père de Scott. L'arrivée de leurs jumeaux semblait atténuer les difficultés d'entente de Scott avec sa belle-mère Amélie. Cependant, à Noël qui aurait du être un moment de réjouissance autour des enfants, il se passa un fait marquant et inattendu qui transforma tous les rapports les uns aux autres : l'héritage d'Angus. D'autres faits troublants vinrent s'ajouter et faire de Gillespie un lieu permanent de tensions : est-ce qu'ils trouveront moyen de s'entendre ou est-ce que la crise va éclater, le manoir devenant le lieu d'un malaise irréparable ?
J'ai beaucoup aimé la fin qui se prépare dès les cent dernières pages, l'écriture du dénouement n'étant d'habitude pas le point fort des romans de Françoise Bourdin. Cette fois elle a bien anticipé et bien construit. La cohésion de l'ensemble de l'intrigue et les personnages tellement vivants l'issue du roman, ce qui me paraît être la partie la plus réussie du livre.
En dehors de cela, jamais je n'ai senti une trame si travaillée où l'on ressent une appartenance forte à la famille de chaque personnage. D'autre part, chaque personnage est fouillé d'une telle façon qu'ils deviennent très intéressants au final. J'ai apprécié particulièrement le personnage de Scott et celui d'Amélie très entiers, et pourtant si touchants. Quant à Kate, elle se révèle trop parfaite pour me plaire mais a évidemment toute sa place dans l'histoire. J'ai ressenti comme la formation d'un tout qui vous prend aux tripes, une histoire que l'on suit pas à pas et que l'on souhaite devenir plus douce tant les liens sont tendus. Je n'ai jamais ressenti cela dans un livre de Françoise Bourdin. Désormais, je n'aborderai plus ses livres de la même façon, un peu détachée et sans émotion, que j'avais jusqu'alors. Peut-être est-ce seulement du à une concentration et une attention plus profonde de ma part. Quoi qu'il en soit, ce livre, je le porte en moi, un peu comme si je l'avais écrit moi-même.
Je rappelle que "A feu et à sang" est la deuxième partie d'"Eau et de feu" que j'ai bien aimé aussi, mais qui n'a pas été une révélation aussi profonde pour moi.
J'ai beaucoup aimé la fin qui se prépare dès les cent dernières pages, l'écriture du dénouement n'étant d'habitude pas le point fort des romans de Françoise Bourdin. Cette fois elle a bien anticipé et bien construit. La cohésion de l'ensemble de l'intrigue et les personnages tellement vivants l'issue du roman, ce qui me paraît être la partie la plus réussie du livre.
En dehors de cela, jamais je n'ai senti une trame si travaillée où l'on ressent une appartenance forte à la famille de chaque personnage. D'autre part, chaque personnage est fouillé d'une telle façon qu'ils deviennent très intéressants au final. J'ai apprécié particulièrement le personnage de Scott et celui d'Amélie très entiers, et pourtant si touchants. Quant à Kate, elle se révèle trop parfaite pour me plaire mais a évidemment toute sa place dans l'histoire. J'ai ressenti comme la formation d'un tout qui vous prend aux tripes, une histoire que l'on suit pas à pas et que l'on souhaite devenir plus douce tant les liens sont tendus. Je n'ai jamais ressenti cela dans un livre de Françoise Bourdin. Désormais, je n'aborderai plus ses livres de la même façon, un peu détachée et sans émotion, que j'avais jusqu'alors. Peut-être est-ce seulement du à une concentration et une attention plus profonde de ma part. Quoi qu'il en soit, ce livre, je le porte en moi, un peu comme si je l'avais écrit moi-même.
Je rappelle que "A feu et à sang" est la deuxième partie d'"Eau et de feu" que j'ai bien aimé aussi, mais qui n'a pas été une révélation aussi profonde pour moi.
