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Critique de Isacom


Mark, un homme hétéro, marié, heureux en ménage comme on disait au siècle dernier, tombe amoureux d'Alex, son patron.
Il faut dire qu'Alex est si charmeur que tous, hommes et femmes, ont envie de coucher avec.
Alex, lui, ne demande que ça, alors où est le problème ?
Ah ben il y a les conventions, n'est-ce pas, et puis les scrupules moraux… Mais surtout la jalousie : chacun le veut pour lui tout seul.
Le tout dans un "décor londonien moderne et foisonnant" (dixit la quatrième de couverture).
C'est mince comme intrigue, n'est-ce pas ?
Eh bien, faisons d'Alex un authentique et richissime comte, et on va pouvoir consacrer la moitié du bouquin à décrire le mode de vie de la haute : château, réceptions, domesticité. (Acceptable uniquement chez Agatha Christie, sinon…)
C'est raté pour le "décor londonien moderne et foisonnant". Incroyable que ce soit écrit en 2004 : à part deux scènes avec un téléphone portable, le bouquin pourrait avoir cent ans.
Les personnages sont tous stéréotypés.
Le compagnon d'Alex, étant gay est (évidemment) danseur. Et midinette à fond, aussi.
L'épouse de Mark est une écervelée, qui travaille (évidemment) pour la presse people, qui se met en retard parce qu'elle "se change dix fois" avant de sortir, qui "bâcle ses articles au journal pour avoir le temps de courir les boutiques". Et qui "adore faire enrager ses collègues en leur agitant sous le nez de prestigieux cartons d'invitation". Et homophobe par-dessus le marché.
La mère d'Alex est une lady qui, veuve, a refilé son môme au grand-père parce qu'elle "ne se sentait pas de taille à s'occuper d'un garçon". Toutes les mères qui élèvent seules leurs gosses apprécieront.
Une lecture que vous pourrez, donc, vous épargner.

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