AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de patriciabiron


Françoise Bourdon est une autrice de romans de terroir (ma favorite) et de sagas familiales. « Les roses sont éternelles », que je croyais être un roman, est en fait un recueil de nouvelles.

Dans chacune d'elles, il est fait référence à des métiers ou passions qui ont fait la renommée d'un coin ou d'une ville du midi. C'est ainsi que nous entrons en 1804 dans l'histoire d'Aurélie, créatrice de santons dans le Comtat Venaissin, dans celle d'Hector, faïencier à Apt, dans celle du cavage et de Felicien dans les Alpes de Haute Provence, pour terminer par celle de Madeleine, ouvrière de la chaussure à Romans.

Des nouvelles qui s'échelonnent de 1804 à 1934, pendant lesquelles des guerres ont ravi à leurs familles modestes, des fils ou des pères, ajoutant de la misère au chagrin. Il est même question du génocide arménien et de l'exil qui a suivi, Marseille accueillant nombre de familles et de travailleurs. Un sujet passionnant qui avait été nettement plus développé dans l'un des autres romans de l'autrice.

Mais voilà, si j'ai apprécié les recueils de nouvelles noires, le style nouvelle n'est pas adapté, pour moi, aux histoires de terroir. La frustration d'un manque de développement de chaque histoire est criante. C'est trop peu, c'est pas assez et on en veut plus.

Les romans de terroir sont des petits bijoux qui nous dévoilent une part de l'histoire de nos régions et de notre beau pays. Ils ne font pas la une de l'actualité littéraire, mais on y trouve tout ce qui fait le sel des meilleures fictions. Tentez l'expérience avec l'auteur de votre choix et venez nous en parler.
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}