Comme chaque fois qu'un texte de
Daniel Bourrion – c'est comme ça, suis tombée dans sa
langue, alors que rien de sa recherche, de cette recherche patiente du mot juste n'est à ma portée, comme je suis étrangère à cette vie d'un pays de frontières, entre deux
langues, étant née d'emblée dans une
langue, qui seulement dans la France de nos jours s'érode, se pervertit, mais là je ne fais pas effort por me conformer à cette nouvelle
langue, je tente désespérément d'éviter la contagion -, donc comme chaque fois qu'un texte de
Daniel Bourrion paraît, me suis ruée sur les 18 pages de «
langue » publiées par Publie.net, et je ne peux que vous conseiller d'investir 0,99 euros pour les lire ces 18 pages, en prenant le temps de les savourer, de laisser les mots faire leur chemin.
Pour ce que cela dit sur nos rapports avec la
langue, celle que nous utilisons, celle qui vit en nous, pour cette écriture épurée et qui colle toujours au plus près au sens et aux sensations ou sentiments