Le jour où je suis partie

Tidir, 18 ans, n'est pas mariée, les gens jasent. Cela fait trois mois que son amie Illi s'est pendue, on voulait qu'elle épouse son violeur. Lahcen, le frère d'Illi a fait sa demande au père de Tidir, mais elle ne veut pas l'épouser. Deux étudiantes ont été malmenées au prétexte qu'elles portaient des tenues inappropriées, une marche des femmes est organisée, par solidarité le 8 mars, le jour des droits des femmes. Tidir s'enfuit de son village pour participer à cette marche.

Un livre qui devrait être étudié dans tous les collèges et lycée, il a le mérite d'aborder sans complaisance le délicat sujet de la place des femmes dans une société dominée par les hommes et gangrenée par les traditions et la religion. L'histoire se passe au Maroc où cinquante-cinq pour cent des femmes mariées subissent des violences conjugales, où les jeunes filles de plus en plus voilées sont obligées d'arrêter l'école et d'épouser des vieux de plus de cinquante ans. S'effacer, courber l'échine, abdiquer c'est la vie qui les attend. L'écriture simple de Charlotte Bousquet devrait permettre une lecture facile pour les ados. Un livre donc à faire lire à tous nos jeunes, aux garçons particulièrement, ce sont ces jeunes qui demain pourront changer notre monde, le rendre plus solidaire, plus égalitaire et plus respectueux des femmes.

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