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Critique de Lesbotheque
A croire qu'il n'y a qu'un seul moule pour les romans ado dont l'héroïne est une lesbienne. Rouge Tagada est une histoire d'un classicisme que rien ne viendra relever : pas la moindre petite épice ni dans les mots ni dans les dessins.
Deux filles, une amitié, forte, très forte. Puis se mêle attirance et désir. Désir qui consiste essentiellement à se serrer dans les bras et à déposer chastement ses lèvres sur celles de l'autre en un baisé qui ne ferait pas rougir un moine tibétain, BD pour ados oblige. Puis un événement extérieur, en général un garçon. Puis la révélation. Dès lors il ne reste que deux choix : la copine en question tombe en pamoison "moi aussi marions-nous et ayons beaucoup de chats" ou alors elle tombe de haut, horrifiée par tant de pensées malsaines chez cette traître de meilleure amie. Je vous laisse découvrir quel chemin emprunte la BD.
Deux filles, une amitié, forte, très forte. Puis se mêle attirance et désir. Désir qui consiste essentiellement à se serrer dans les bras et à déposer chastement ses lèvres sur celles de l'autre en un baisé qui ne ferait pas rougir un moine tibétain, BD pour ados oblige. Puis un événement extérieur, en général un garçon. Puis la révélation. Dès lors il ne reste que deux choix : la copine en question tombe en pamoison "moi aussi marions-nous et ayons beaucoup de chats" ou alors elle tombe de haut, horrifiée par tant de pensées malsaines chez cette traître de meilleure amie. Je vous laisse découvrir quel chemin emprunte la BD.
