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Critique de Nodib29


La couverture et la 4ème de couverture de ce livre sont trompeuses. Il ne s'agit pas de la biographie imaginaire d'une pionnière de la photographie bien décidée à se battre pour se faire respecter dans ce milieu plutôt masculin comme je l'avais cru. le titre original « sweet caress » est plus parlant : je ne me serais jamais lancée dans la lecture d'un roman intitulé « tendre caresse », le sentimental n'est pas ma tasse de thé, même s'il est anglais.
Arrivée presque au terme de sa vie, Amory Clay, née en Angleterre en 1908, entreprend de nous la conter, et de faire le compte de toutes ses erreurs. Elle le fait avec un flegme tout britannique et un tel détachement que je me suis franchement ennuyée pendant les 400 premières pages. Cela s'améliore un peu sur la fin sans être palpitant pour autant.
« Être une femme libérée, ce n'est pas si facile ! ». Effectivement, Amory a du mal à assumer ses choix, elle ne m'a pas paru si passionnée que cela. Elle se laisse mener en bateau par les hommes de sa vie et elle abandonne même sa carrière pour se marier. A moins qu'il ne suffise, pour paraître libérée, qu'une femme fume et boive comme seuls les hommes sont sensés le faire !
Vraiment pas emballée ni sur le fond, ni sur la forme par ce roman, je suis très circonspecte concernant les clichés choisis par l'auteur pour illustrer le travail de son héroïne. Ils ne brillent pas par leur originalité quand ils ne sont pas carrément ratés, même celui qui est sensé avoir été primé. Est-ce pour nous faire comprendre que photo-reporter, ce n'est pas un métier pour une femme ?
J'ai d'ailleurs trouvé ce récit plutôt misogyne, Amory y étant souvent ridicule voire complètement cruche. Rien à voir avec l' « ode magnifique à la liberté des femmes » annoncée.
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