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Critique de Eroblin


Ce roman m'a beaucoup déçue car j'ai eu l'impression pénible qu'Elizabeth Boyle ne savait pas quoi faire de ce couple. Son histoire croise celle de la soeur jumelle Louisa et patine beaucoup. Lavinia et Alaster errent à travers les pages cherchant à comprendre ce qu'ils font là ! Ce n'est que dans la deuxième moitié du livre (enfin !) qu'un début d'intrigue commence à faire son apparition : à partir du moment où Alaster présente Lavinia à sa mère et que celle-ci l'emmène à une soirée scandaleuse, on s'intéresse enfin à nos deux personnages principaux. Mais cela n'enlève pas le fait que je les ai trouvés très ternes tous les deux. La faute en est je pense à la légèreté du ton –point commun à la série- mais qui, là, dessert surtout Alaster. On ne croit pas un instant à son personnage de « plus beau débauché de Londres », je le trouve surtout inconsistant voire simplet. Il passe son temps à avoir la bouche ouverte dès lors qu'il croise Lavinia. Et on se demande bien pourquoi tant elle me semble insipide quand elle ne passe pas pour écervelée. Se laisser entraîner à la fameuse soirée par la mère d'Alaster alors que depuis le début du roman, elle nous rebat les oreilles avec ses règles de bienséance, montre de sa part un crâne vide ! Bref, je suis arrivée avec soulagement à la fin de leur histoire ! J'ignore si Elizabeth Boyle a écrit un autre roman de cette série mais j'espère qu'elle va surmonter ce passage à vide et rebondir, c'est tout le mal que je lui souhaite.
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