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Critique de PetiteBichette


Pour vivre heureux, vivons déconnectés, voici la leçon donnée par ce livre à tous ceux qui souffrent du syndrome du canal carpien à force de twitter, liker, facebooker, le nez rivé sur leur portable à longueur de journée et même la nuit dans leur lit (j'ai des noms, pour des raisons personnelles, je ne les divulguerai pas …).
John Boyne nous invite dans la famille britannique hautement dysfonctionnelle des Cleverley. le père George est un présentateur populaire depuis plus de 30 ans à la BBC, sa femme Beverley torture une nouvelle prête-plume chargée de lui pondre son nouveau roman à l'eau de rose. George et Beverley, qui se trompent allégrement, sont les heureux parents de trois rejetons, Nelson, jeune adulte timoré qui passe son temps à revêtir des déguisements pour se faire passer pour qui il n'est pas. Sa soeur Elizabeth, complètement accro à son nombre de followers, passe sa vie oisive sur son téléphone à troller le plus de personnalités possible, et le petit dernier, Achille, s'avère être un apprenti escroc maitre-chanteur.
Tout part en vrille dans cette famille, à commencer par George, qui après un tweet qu'il pensait bienveillant sur une personne en en train changer de genre, va se retrouver dans la tourmente médiatique, cloué au pilori par la nouvelle génération des woke.
On retrouve ici, comme dans le Voyant d'Etampes, le thème de l'homme blanc dans la soixantaine désigné à la vindicte populaire, qui va s'empresser de le faire tomber de son piédestal pour ce qu'il représente sans se préoccuper de ce qu'il est.
C'est divertissant, amusant, la galerie des personnages très caricaturaux et hauts en couleur donne le sourire. Une lecture agréable, légère, un humour très bristish à laquelle je reprocherai cependant quelques longueurs et un manque de rythme surtout en première partie.
Et puis, cerise sur le gâteau ce sera pour vous l'occasion d'apprendre qui est le véritable Ustym Karmaliuk, outre le fait que c'est la tortue sur la couverture !
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