Passenger, tome 2 : Les voyageurs du temps

J'ignore pourquoi il existe une loi inhérente aux duologies qui me condamne à jubiler sur le tome 1 et perdre tout enthousiasme lors du tome 2. Nous terminons le tome 1 sur une chute classique : Séparation donc bye bye l'alchimie de rêve. Beaucoup d'événements se produisent mais peu sont productifs ou aboutissent, ce qui renforce le sentiment de faire du surplace, cassant malheureusement le rythme et même parfois l'intérêt du côté de Nicholas pendant que Etta, elle, découvre un peu plus sur les voyages temporels ainsi que sur son passé familial. Une seule fois j'ai trouvé du plaisir à voir l'interaction de leur ligne temporelle respective agir sur le cour de l'autre (une seule fois alors que c'est le moins que l'on attend d'un roman à deux voix qui voyagent à des époques et des lieux différents). Un étendard de résultats aurait pu en aboutir mais à mon goût, cela n'a pas été mis à profit ou alors pas assez.
Certains personnages m'ont laissé de marbre (pour ne pas dire que j'ai trouvé leur intervention absolument superflue) sans compter un antagoniste peu crédible avec un objectif machiavélique discutable, sans compter la façon dont ses plans sont déjoués lors de la confrontation finale… Mais j'ai apprécié la fin : elle se termine exactement là où elle a commencé, à quelques détails prés. La boucle se referme, digne d'un voyage dans le temps.