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Critique de allard95


Roman culte placé dans les premiers rangs des livres de science fiction "littéraires" - avec "Le meilleur des mondes" et "1984", auxquels on peut peut-être ajouter "La servante écarlate", - Fahrenheit 451 présente un contexte déroutant: dans ce monde du futur, les maisons étant parfaitement ignifugées, les pompiers sont sans travail. On va leur en procurer un en leur intimant l'ordre de brûler les livres, et de pourchasser leurs détenteurs.
Il est a priori amusant de lire un livre de science fiction, écrit en 1953, et ceci plus de 60 années plus tard. L'auteur a imaginé au sein des habitations des "murs d'images" (bien vu), chacun communique avec un correspondant car il dispose dans ses oreilles d'écouteurs "coquillages" (bien vu), et il décrit un "gant identificateur" qui permet d'ouvrir une porte en y incorporant la main: encore bien vu.
Pour le reste, nous sommes ici encore dans ce qu'on appelle aujourd'hui une "dystopie": le monde futur sera effrayant, totalitaire. Vraiment ?
Que penser de cette lecture, en 2018? Elle est "intéressante", si on la prend comme une curiosité de l'époque. Elle l'est également pour la thèse portée. Par contre, en terme de forme, cette lecture est quand même une épreuve, un ensemble assez décousu et déconcertant. Ce n'est pas du tout une lecture "plaisir": autant être prévenu. C'est une pierre à l'édifice du genre, c'est un fait; mais il est difficile de se laisser aller à jouer complètement le jeu, et à s'en passionner. Heureusement, ce livre est court.
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