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Critique de bluemaybelle


Nous voilà dans un monde où les pompiers n'éteignent plus les feux; ils les allument.

Dans Fahrenheit 451, c'est la société de masse qui est pointée du doigt. Une société dans laquelle les gens se désintéressent de la culture, des livres et du savoir pour y préférer les rendez-vous avec leur « famille » (comprendre ici, les programmes télévisés).
Tout le monde écoute et croit aux mêmes choses, personne n'est suffisamment conscient pour s'opposer au système en place, les hommes ont été remplacés par des animaux dociles et malléables à souhait.
Dans cette société, les livres sont devenus des objets qu'il est interdit de posséder, sous peine de voir sa bibliothèque et toute sa maison brûler par ces pompiers d'un genre nouveau.
Bradbury nous conte également l'histoire de Guy Montag, pompier de carrière, mouton de Panurge comme les autres mais profondément malheureux. Il ne se souvient plus de la rencontre avec sa femme, laquelle abuse de pilules pour dormir. Sa vie n'a plus de sens jusqu'à sa rencontre avec Clarisse, une jeune fille vivante et libre et Faber, professeur retraité n'ayant jamais cessé de lire malgré l'interdiction.

Un récit qui porte sur la liberté de penser, le courage, l'authenticité, l'espoir d'un futur meilleur… des thèmes battus et rebattus par la littérature mais que l'auteur aborde sous un jour nouveau.
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