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Critique de bina


bina
09 février 2018
Un petit (par la taille) mais qui fait réfléchir sur la société de notre société actuelle. Et qui plus est un livre de science fiction écrit par une femme en 1955 , il n'y en a pas des masses. Marion Zimmer Bradley a su s'imposer dans ce milieu.
Le voyage interstellaire de Brian Kearns et son équipage est sur le point de prendre fin après cinq ans de vol depuis la planète du centaure. C'est le voyage retour. Quatre génération plus tôt, alors que la planète Terre lançait le premier voyage interstellaire, le premier voyage s'est échoué sur une planète à cinq années de vitesse hyperspatiales de là. Quatre générations après, le voyage retour a pour but de donner des nouvelles du premier équipage. Mais qu'allaient-ils trouver su terre près d'un siècle (en années humaines) plus tard ? le vaisseau et les moyens de communication sont-ils devenus obsolètes ? Comment a évolué le voyage intersidéral ? Où en est la conquête des autres planètes pour désengorger la terre victime de surpopulation ?
Lors de l'atterrissage, c'est le choc….Personne ne capte leur radio, il n'y a aucun trafic aérien, la population vit dans des villages ruraux…La terre aurait-elle régressé au lieu de poursuivre sa croissance exponentielle ? Comment va s'intégrer l'équipage qui se pensait à la pointe du progrès ?
Le choc est violent et nous amène à réfléchir) notre société actuelle. Nous ne sommes plus dans le même contexte qu'à la publication de ce roman, (première décennie de la Guerre Froide, course à l'espace entre les Etats-Unis et l'URSS) mais nous ferions bien de nous inspirer de ce qu'imagine Marion Zimmer Bradley.
Car ce n'est pas régresser que de choisir de réorienter notre mode de vie. Pourquoi se sentir obligé de vouloir toujours plus ? de vouloir dominer la planète et asservir les hommes ?
« Ce n'est pas la science que nous n'aimons pas, c'est l'usage qu'on en a fait en la considérant comme une fin et non comme un moyen. Et finalement, les barbares ne sont pas ceux que l'on pense. »
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