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Critique de Lalivrophile


Comme dans «Ils l'ont laissée là», Alma Brami sait trouver les mots qui décrivent la souffrance, le désarroi, le désoeuvrement. le style est toujours dépouillé: l'auteur dit les choses sans fioritures, sans exagération.
Cependant, le personnage d'Eva n'a pas vraiment su éveiller ma compassion. Si l'auteur évoque sa souffrance avec justesse, certaines choses m'ont déplu. Par exemple, on ne peut s'empêcher, à l'instar de Lyne et de sa mère, de penser qu'elle l'a bien cherché. Elle savait ce qu'elle faisait en s'engageant dans une histoire avec un homme marié, qui, en plus, ne lui promettait rien. C'est plutôt elle qu'on a envie de blâmer pour s'être bâti des châteaux en Espagne. On me dira qu'on a beau savoir certaines choses, on ne peut se défendre d'espérer. Soit, mais Eva ne dit jamais: «Il me l'avait dit. Je le savais. Je souffre, mais c'est autant ma faute que la sienne.»
Et puis, elle est agaçante, à rabrouer ceux qui lui disent que c'est ce qui pouvait lui arriver de mieux. Bien sûr, elle n'est pas d'accord, mais elle ne remet jamais en question ses croyances quant à cette histoire. Elle ne se dit jamais, comme le lui fait remarquer sa mère, que Franck aurait fini par la tromper, elle aussi.
D'une manière générale, elle n'accepte pas que son monde change, puisqu'elle a du mal à accepter son père malade.
[...]
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Lien : http://www.lalivrophile.net/..
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