Nous sommes dans les années 40. le peintre normand
Marcel Duchamp s'arrête pour quelques semaines au Maroc et il va séjourner chez l'arrière grand-père de notre narratrice. Lorsque Tobie Vidal, universitaire américain qui souhaite écrire un essai sur le peintre en y incluant cette période marocaine, prend contact avec le grand-père de la narratrice, et se rend lui-même au Maroc, c'est une boîte de Pandore qui va s'ouvrir. A la fois fenêtre sur l'oeuvre de
Marcel Duchamp dont je ne connaissais rien, et sur le début des années 40 au Maroc, époque où, comme dans de nombreux autres endroits, il ne faisait pas bon être juif.
Second roman de la sélection du Goncourt à évoquer guerre et résistance, c'est bien le seul point commun que l'on peut trouver avec le terroriste noir. Ici, la lecture est fluide, la chronologie bien claire et on ressent bien l'excitation ressentie par cet universitaire américain qui espère découvrir des croquis inédits. Les réflexions sur l'art sont aussi intéressantes et surtout sur notre ressenti par rapport à certaines oeuvres et au moment où on les découvre. Mais ce roman manque sans doute de prodondeur. Et comme toujours avec ce mélange de fiction et de réalité, le mélange, pourtant assez clairement défini, ne m'a pas enthousiasmée.
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