« Je suis assis en tailleur sur mon lit. J’ai calé mon ordinateur portable sur mes jambes et je fais défiler les pages du manuscrit de Cassiopée Guénégant de Ménainville. Enfin… Daphné Aquaviva.
Et… Putain c’est chaud. Vraiment chaud. J’ai rougi plus d’une fois. Mon érection est complète depuis bientôt une heure. Je ne vais pas survivre à cet édito.
Bon d’accord, comme tous les mecs j’ai regardé des pornos. Comme tous les mecs, je me suis excité dessus. Mais là, c’est bien différent. L’impact n’est pas du tout le même. L’écriture laisse beaucoup plus de place aux fantasmes.
Cassiopée a, en ce domaine, une plume délicate et brute à la fois. Mélange détonnant et étonnant. »
Marcus s’approprie immédiatement ma bouche, m’incitant impitoyablement à m’ouvrir à lui. Ses mains remontent de mes flans à mes épaules, en frôlent l’arrondi, avant de redescendre le long de mon échine en un geste d’une telle légèreté que je me demande si je ne fantasme pas ce qui se passe.
Enfin, il crochète ma nuque et de son autre main, placée au creux de mon dos, me rapproche tout contre lui. Je soupire de contentement lorsque ma poitrine se colle à la sienne. Lorsque mon bassin rencontre la colonne de son érection aussi dure que le granit. Marcus m’embrasse plus profondément. Son baiser est comme lui : exigeant et toxique. Oui, il m’empoisonne à cet instant et j’adore ça.
Encore plus quand il commence à me faire reculer vers le lit.