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Critique de Kenehan
Acheté en 2010, commencé en 2020, achevé en 2023.
Un des plus anciens pavés en attente dans ma bibliothèque et il m'aura fallu trois ans pour le lire alors qu'il faisait partie de ma sélection « confinement ».
Une intégrale qui reprend la totalité de la légende de l'anneau maudit des Nibelungen, vu par Édouard Brasey. L'auteur a eu ses entrées très tôt dans ma bibliothèque puisqu'il était un des rares et plus productifs spécialistes du merveilleux. « La malédiction de l'anneau » est le premier roman de sa main à compléter ses autres publications.
De la légende de Siegfried, j'avais intégré les grandes lignes. du Panthéon nordique, je fréquentais déjà les grandes figures de proue. de la légende, j'avais exploré quelques adaptations. Ce roman est le premier écrit conséquent que j'aborde sur le sujet.
« La malédiction de l'anneau » est la somme de destinées toutes tracées. Embarqués dans un voyage qui les dépassent, dieux, créatures et humains incarnent leur rôle à la perfection, jusqu'à leur propre destruction. le Ragnarok approche, la chute des dieux et l'avènement des hommes. Tout cela est irrémédiable. La raison ne peut rien face à la passion et toutes ses tentatives de mettre un terme à l'acte qui se joue sont vouées à l'échec. Et tout cela, par le fait d'un simple anneau d'or…
Ases, dragon, géants, Valkyries, etc. Tout le folklore nordique entre en scène auxquels s'ajoutent Huns, Burgondes et autres peuples à l'historicité plus ancrée dans le réel. Tout cela dans un enchaînements de violences, de barbaries, de trahisons capables de ternir le plus lumineux des êtres.
Je pensais adhérer totalement à ce cycle mythologique incontournable. J'émets des réserves pour pas mal d'éléments sordides. A trop se plonger dans des temps reculés, leur âpreté nous explose à la face.
Et puis il y a Siegfried, le héros sans peur, capable de tous les exploits. Un Achille sauvage tout droit venu des glaces. Une personnalité détestable. Il est beau, fort et invincible, ça reste un con.
Découvrir une version plus détaillée était plus que bienvenue. Dommage que par la même occasion le vernis de l'idéal ait craqué pour laisser échapper les souillures qui habitent encore ce monde… Mais il faut bien l'accepter, rien n'est très joli dans le monde des dieux. C'est seulement plus clinquant que dans celui des hommes.
Un des plus anciens pavés en attente dans ma bibliothèque et il m'aura fallu trois ans pour le lire alors qu'il faisait partie de ma sélection « confinement ».
Une intégrale qui reprend la totalité de la légende de l'anneau maudit des Nibelungen, vu par Édouard Brasey. L'auteur a eu ses entrées très tôt dans ma bibliothèque puisqu'il était un des rares et plus productifs spécialistes du merveilleux. « La malédiction de l'anneau » est le premier roman de sa main à compléter ses autres publications.
De la légende de Siegfried, j'avais intégré les grandes lignes. du Panthéon nordique, je fréquentais déjà les grandes figures de proue. de la légende, j'avais exploré quelques adaptations. Ce roman est le premier écrit conséquent que j'aborde sur le sujet.
« La malédiction de l'anneau » est la somme de destinées toutes tracées. Embarqués dans un voyage qui les dépassent, dieux, créatures et humains incarnent leur rôle à la perfection, jusqu'à leur propre destruction. le Ragnarok approche, la chute des dieux et l'avènement des hommes. Tout cela est irrémédiable. La raison ne peut rien face à la passion et toutes ses tentatives de mettre un terme à l'acte qui se joue sont vouées à l'échec. Et tout cela, par le fait d'un simple anneau d'or…
Ases, dragon, géants, Valkyries, etc. Tout le folklore nordique entre en scène auxquels s'ajoutent Huns, Burgondes et autres peuples à l'historicité plus ancrée dans le réel. Tout cela dans un enchaînements de violences, de barbaries, de trahisons capables de ternir le plus lumineux des êtres.
Je pensais adhérer totalement à ce cycle mythologique incontournable. J'émets des réserves pour pas mal d'éléments sordides. A trop se plonger dans des temps reculés, leur âpreté nous explose à la face.
Et puis il y a Siegfried, le héros sans peur, capable de tous les exploits. Un Achille sauvage tout droit venu des glaces. Une personnalité détestable. Il est beau, fort et invincible, ça reste un con.
Découvrir une version plus détaillée était plus que bienvenue. Dommage que par la même occasion le vernis de l'idéal ait craqué pour laisser échapper les souillures qui habitent encore ce monde… Mais il faut bien l'accepter, rien n'est très joli dans le monde des dieux. C'est seulement plus clinquant que dans celui des hommes.
