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3.91/5 (sur 1317 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Marseille , le 25/03/1954
Biographie :

Édouard Brasey est un romancier, essayiste, scénariste et conteur français.

Diplômé de l'École supérieure des sciences économiques et commerciales, titulaire d'une maîtrise en droit privé à Lyon II-Lumière, d'un diplôme de l'Institut d'études politiques de Lyon et d'un DEA en écriture de scénario en 1984, il a également suivi des cours de commedia dell'arte.

Il commence sa carrière à l’Ambassade de France à Tunis de 1978 à 1979, rentre chez Arthur Young & Cie, puis son travail de journaliste pour Lire, l'Expansion, Challenges, Livres-Hebdo, Le Monde de la musique, Le Figaro Madame et L'Usine nouvelle, de 1981 à 1991, lui apprend le métier d'auteur.

Après une dizaine d'années de journalisme d'investigation, il se consacre à l’écriture en commençant par des essais. Son premier essai d'investigation, publié en 1987 chez Ramsay, est consacré au journaliste littéraire Bernard Pivot.
Il écrit ensuite ses premiers romans, "Quand le ciel s’éclaircira" (Plon) en 1994, "Le Vœu d’étoile" (Le Comptoir) en 1996, "Rue de l’oubli ou les ombres d’Istanbul" (Autres Temps) en 1998.

Il est l'auteur de près de 70 ouvrages, traduits en plusieurs langues, comprenant documents d'investigation, essais, chroniques, biographies romancées, romans, monographies, recueils de contes et beaux-livres illustrés.

Romancier à succès, il alterne les thrillers contemporains, les romans policiers, les sagas de Fantasy et les romans régionaux et historiques.

Spécialisé un temps dans les thèmes de l'ésotérisme, des contes, des légendes et de la fantasy, il obtient un prix Imaginales en 2006 pour "La Petite Encyclopédie du merveilleux" et le Prix Merlin 2009 en catégorie romans pour "Les Chants de la Walkyrie", premier tome du cycle de "La Malédiction de l'Anneau", paru aux éditions Belfond.

Son thriller historico-ésotérique, "Le Dernier Pape et la Prophétie de Pierre", qui a été publié sous deux titres: "La Prophétie de Pierre" (2012), puis "Le Dernier Pape" (2013), avant son édition définitive en 2014, anticipe la renonciation de Benoît XVI et présente de nombreuses analogies avec l'actualité.
Il récidive avec un thriller dystopique en cinq parties, "Anonymous" (2016), traduit en anglais, qui s'annonce comme un nouveau succès numérique.

Édouard Brasey donne des conférences et spectacles de contes consacrés au merveilleux et à la féerie en compagnie de son épouse Stéphanie Brasey.

son site : http://edouardbrasey.com/
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Foire du livre 2016 – Terres de France Cette émission s’intitule « Terres de France », présentée par Patrick Bouthet qui reçoit : - Edouard Brasey pour son ouvrage « Le domaine des Oliviers », aux éditions Calman Lévy - Catherine École-Boivin pour sa publication « Enfuir l’hiver », aux éditions Presses de la Cité


Citations et extraits (276) Voir plus Ajouter une citation
Rien n'existe qui n'ait au préalable été rêvé.
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"Les sorcières sont généralement conçues les soirs d'orage ou de tempête, et naissent le plus souvent en février, notamment le 13 de ce mois, un vendredi 13, une nuit de pleine lune ou lors d'une éclipse de soleil.
Promises aux bûchers de l'Inquisition ou aux flammes de l'enfer, elles ont généralement les cheveux roux et des taches de rousseur. Celles qui sont marquées par la lettre b sont généralement prédestinées à devenir sorcières : les boiteuses, les bossues, les bègues, les borgnes et les bigles. On les reconnaît aussi à leur regard, louche et pénétrant, mettant mal à l'aise et porteur du "mauvais oeil".
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Ils se donnérent la main,s'approchèrent du bord de la fontaine de Barenton et, après avoir échangé un regard, jetèrent les épilles dans l'onde claire.Les aiguilles demeurèrent à la surface et l'eau de Barenton se mit à chanter.
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D’ailleurs, pour les psys, personne n’était véritablement normal. La ligne qui séparait les êtres en liberté de ceux qui étaient enfermés ne correspondait pas à une frontière entre la normalité et la folie, mais entre la maîtrise de ses pulsions et le passage à l’acte.
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- Un ami, on doit avoir confiance en lui, reprit-il aussitôt. Il nous veut du bien. Il est là pour nous protéger et apparaît toujours lorsqu'on a besoin de lui. Il marche à côté de nous pour nous aider à avancer sur le chemin de la vie . Comme un ange gardien.
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Les miroirs sont des objets de magie, Mariannick. Ce qu'ils montrent n'est pas vrai. Ne te laisse jamais prendre au piège. Si tu veux contempler réellement ton reflet, c'est à la surface de la mer ou dans les yeux de ton promis que tu devras te regarder.
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Et tel est le message essentiel de la fée: " Tout est possible. Aucun voeu au monde n'est irréalisable. Il suffit pour cela de rester fidèle à ses rêves et de croire en sa chance."
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Les fées et leurs compagnons les elfes, reflet de nos espérances mais aussi de nos peurs, vivent avant tout dans le coeur de l'enfant que nous ne devrions jamais cesser d'être.
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Mais avant de mettre en avant tout ce qui m’a dérangée voire déçue, laissez-moi vous parler de ce qui m’a vraiment intéressée. Les définitions (plutôt bien écrites) et les origines….
« Les vampires ! Ils sont depuis l’origine des temps la plaie suppurante ouverte dans la chair de l’humanité souffrante, la force obscure (tiens donc) qui, sans arrêt, détourne les hommes de la pratique du bien et des lumières de la religion, l’hydre monstrueuse aux milliers de têtes repoussant sans cesse au fur et à mesure qu’on les tranche, la filiation maudite de Satan et de Caïn, ces ennemis acharnés des fils d’Adam. (ça donne envie non ?)
Pourtant leur existence est, aujourd’hui encore, contestée sur les bancs de la faculté de médecine. Les vampires sont considérés comme des créatures imaginaires nées des divagations de cerveaux faibles et malsains, des fantasmes issus des rêveries nébuleuses propres aux lunatiques, des êtres de légende tout juste bons à alimenter les récits mensongers des conteurs à la veillée et à fournir matière à cauchemars aux enfants, sujets à la peur du noir et à l’angoisse de la solitude nocturne.
[…] Ignorance qui a permis aux vampires de croître et de proliférer en toute quiétude ! »

→ Mais qu’est-ce qu’un vampire Docteur ?
« Il ne meurt pas (zut alors), et pourtant il n’est pas vivant (hein ?). Il se situe à la lisière de la vie et de la mort, en survie permanente. Il est, à proprement parler, un mort vivant, ou plus exactement un non-mort ; ce qui est horrible et plus tragique encore. Le vampire existe et a toujours existé, même dans l’Antiquité le plus reculée. On en fait mention en Egypte, dans les Grèce et Rome antiques. […] »

→ Alors comment faire pour les tuer Docteur ?
« Il s’agit là d’une tâche insensée (aïe) devant laquelle les plus braves ont désespéré plus d’une fois. Car comment appréhender ce qui n’a pas de forme ou en a de si diverses ? Comment lutter contre ce qui fuit et s’échappe sans cesse ? Comment traquer ce qui, à l’infini, se dérobe ? Comment saisir l’insaisissable ? Son dernier masque, et ce n’est pas le moins terrible, a l’aspect de la peur qu’il provoque. Car le vampire existe avant tout par la peur qu’il fait naître ! » (ça fait peur hein les amis ?)

→ Pourtant vous êtes venu à bout de ce Dracula docteur ?
« Les doctes professeurs de l’université avec qui j’ai, jadis, partagé les plus éminentes chaires continuent d’affirmer que les vampires n’existent pas ! Quelle erreur criminelle ! Je suis bien placé pour savoir que, non seulement, ils existent, mais encore qu’ils traversent le temps et les époques […]. Et Dracula, ce sinistre mort vivant aux allures de seigneur transylvanien, à qui je donnai la chasse dans les dernières années du XIXème siècle, était déjà de ce monde au XVème siècle, sous le nom de Vlad Drakul, « Vlad le Dragon », ou « Vlad Tepes », « Vlad l’Empaleur ». On l’avait surnommé ainsi, car, durant la guerre contre les Ottomans, il n’hésitait pas à incendier et piller ses propres terres, à torturer ses ennemis avec une singulière cruauté, en leur faisant subir par centaines le supplice du pal (pour information, on le voit très bien dans Dracula de Coppola). Il me semble fort juste que ce vampire ait été détruit par l’arme même qui le rendit tristement célèbre, bien qu’il usât différemment de cet instrument de torture, non pas en le plantant dans le cœur de ses victimes, mais en l’enfonçant dans une partie de leur anatomie que la décence m’interdit de nommer ici. Mais je soupçonne Vlad Drakul d’avoir été un simple avatar de Dracula, dont la naissance doit remonter à des temps bien plus anciens. »

→ Vous m’intéressez Docteur, parlez-moi de ses ancêtres si je puis dire.
« Je me dois de faire ici une révélation d’importance. Les premiers vampires ne furent pas des hommes mais des femmes. Goules, stryges, empuses, lamies, succubes et sorcières cauchemars sont des êtres féminins, d’autant plus redoutables qu’à leur appétit monstrueux d’ogresses et de suceuses de sang, ces femelles du diable ajoutent souvent une séduction de traits et de formes bien en accord avec leur sexe. Preuve s’il en faudrait, que l’on doit toujours se méfier des femmes trop belles. » (C’est compris les mecs ! Désolée pour vous !)
Il me fit alors voyager dans l’espace et le temps en me narrant les diverses origines des vampires.
Il m’apprit que la première femme vampire Lilith était en fait la première épouse d’Adam avant qu’Eve ne soit tirée de sa côte. Selon un livre hébraïque et cabalistique, l’engeance des démons remonte à l’humanité. Lilith avait préféré fuir plutôt que d’être soumise à Adam. (non mais sans blague !) Trois anges la menacèrent alors de faire périr 100 de ses enfants par jour si elle ne rejoignait pas Adam. Elle va donc tuer (boire ?) des nouveaux-nés.
Ce fut à peu près la même histoire pour Isis et Râ en Egypte. Refusant d’être sous la domination de Râ, Isis plaça un serpent venimeux sur la route de Râ qui fut mordu. Pour guérir, il dût donner ses pouvoirs et Isis s’empara de sa puissance avant de la léguer à son fils Horus.
En 3000 avant J.C, en Chaldée, la déesse Ishtar menaçait de faire se lever les morts de leurs tombes afin qu’ils dévorent les vivants, à la façon des vampires d’aujourd’hui.
Dans la mythologie grecque, Lamia perd les enfants qu’elle a eus avec Zeus à cause d’Héra. Elle jure alors de se venger en tuant les enfants des autres.
Les stryges (ou strigoï) sont des vampires femelles pareilles à des rapaces, dotées d’ailes et de griffes. Elles se nourrissent des entrailles des jeunes enfants dont elles remplacent ensuite les cadavres par des poupées de paille.

Voici un cours résumé des 80 premières pages, je ne vous ai proposé que les extraits qui m’avaient plu sans trop vous en dévoiler. C’est la partie qui m’a le plus intéressée, celle où j’ai appris des choses, du sang neuf en quelque sorte…. Pour la suite, c’est assez décevant je dois dire. Les 50 pages suivantes nous donne des informations sur plusieurs existences de vampires avérées avec toujours le même cheminement : un non-mort sort de sa tombe pendant la nuit pour se nourrir puis retourne dans son cercueil. Après plusieurs décès les soupçons se portent sur lui, on le déterre, on lui plante un pieu dans le cœur, on lui coupe la tête et on le brûle. A force c’est redondant et ennuyeux. Le seul intérêt ici est la lecture de témoignages d’autres auteurs avec leur propre style.

Puis ensuite on vient à nous expliquer certaines expressions employées encore de nos jours. En effet, un vampire est un mort qui ne veut pas l’être ou que les nécromanciens veulent interroger sur des secrets ou des choses à venir. Du coup, on a dû inventer des stratagèmes pour les forcer à rester morts. Ainsi la veillée funèbre fut installée mais pas n’importe comment. Elle ne doit accueillir aucun animal car ces petites bêtes véhiculent l’esprit malin, les miroirs doivent être voilés pour éviter que l’esprit du mort ne se réfugie dans son reflet. Il ne doit pas y avoir d’agitation pour ne pas réveiller le défunt mais des objets sacrés ou bénits. Par ailleurs, on peut aussi lier les gros orteils du mort pour ne pas qu’il puisse marcher (au cas où), mettre des pièces de monnaie sur ses yeux pour l’empêcher de voir (et non ce n’est pas pour le passeur), on peut embaucher des pleureuses et aussi le faire sortir les pieds devant pour ne pas qu’il reconnaisse le chemin du retour voire prendre un chemin complexe à l’intérieur du cimetière pour brouiller les pistes…

La deuxième moitié du livre nous conte les signes d’infestation du vampire (rien de neuf), la classification des vampires, la chasse aux vampires (rien de neuf non plus, c’est même répétitif puisqu’on l’a déjà évoqué), la psychopathologie du vampire (lunatique, aliénation, perversion…) et pour finir, on nous présente d’autres traités et d’autres extraits de vampires dans la littérature. Un seul a vraiment retenu mon attention, il s’agit de Bérénice d’Edgar Allan Poe que je découvrais ici et je dois avouer que sa plume est superbe. Un petit extrait ? Bon d’accord.
«Le malheur est divers. La misère sur terre est multiforme. Dominant le vaste horizon comme l’arc-en-ciel, ses couleurs sont aussi variées, - aussi distinctes, et toutefois aussi intimement fondues. Dominant le vaste horizon comme l’arc-en-ciel ! Comment d’un exemple de beauté ai-je pu tirer un type de laideur ? Du signe d’alliance et de paix une similitude de la douleur ? Mais, comme, en éthique, le mal est la conséquence du bien, de même, dans la réalité, c’est de la joie qu’est né le chagrin ; soit que le souvenir du bonheur passé fasse l’angoisse d’aujourd’hui, soit que les agonies qui sont tirent leur origine des extases qui peuvent avoir été. »

En conclusion, c’est un livre qui se lie vite au format d’un journal intime. Les titres sont écrits en style gothique pour mettre dans l’ambiance, les illustrations en noir et blanc sont très moyenâgeuses mais collent parfaitement à l’atmosphère du livre. On a réellement l’impression de feuilleter un ouvrage ancien, un trésor, les derniers mots d’un mourant… Mais voilà, il y a des passages à vide où franchement on s’ennuie, des redondances (trop) et finalement rien de bien nouveau à l’exception des origines. Il a été judicieux et plaisant cependant d’ajouter des traités et œuvres d’autres auteurs, du coup ce sont plusieurs histoires au sein d’un même livre dont le seul but est d’appuyer les dires de Van Helsing dans sa quête sur les vampires. C’est dans l’ensemble une découverte intéressante que je ne regrette pas d’avoir lue malgré quelques déceptions. Merci encore Marie !

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Nos rêves sont tissés dans les voiles diaphanes qui couvrent à peine la nudité des fragiles demoiselles des futaies, et si nous voulons rendre ces rêves tangibles, il nous faut revenir aux temps lointains où les hommes croyaient aux fées.
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