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Critique de colimasson


Certains sont forts qui utilisent les mots de tous les jours pour rendre hommage à la vie de tous les jours dans ce qu'elle a de pas banal. On dirait du Boris Vian, mais un Boris qui aimerait un peu plus la vie que dans L'Ecume des jours.


Comment tout s'enchaîne : les salades de pommes de terre et de carottes, l'amour, la pêche, les voyous mi-figue mi-raisin, les modes politiques, le rythme du sommeil et de l'éveil, se fixer comme une plante dans la bonne terre.


La poésie fait parfois peur parce qu'elle éloigne avec ses mots farcis. On évite ce malheur dans ces deux histoires. On évite aussi le malheur des romans qui nous donnent trop de détails, comme s'ils croyaient que le véritable but du lecteur était de rentrer dans la tête de l'écrivain et non pas de rentrer dans sa propre tête en lisant l'histoire. Parfois, il n'y a que trois phrases pour décrire tout un événement. Cela suffit.



Ça donne l'impression de retrouver la vie des ancêtres.


« J'aimais bien le corps de Pauline. Elle m'a dit qu'elle aimait bien le mien aussi. Nous ne trouvions rien d'autre à nous dire.
Le vent s'est arrêté soudain. Pauline m'a demandé :
« Qu'est-ce que c'est ?
-C'est le vent. »
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