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Critique de gouelan


Pierre Abgrall fait maintenant partie de l'équipage : avant de doris, formé par le Père Lebreton dont c'est la dernière campagne.

La vie à bord est rude pour tous, les mousses font les frais de certains hommes, dont le coeur semble asséché par le sel, trempant leur attente dans l'alcool, chantant de vieux refrains de marins au son de l'accordéon.

Une escale sur l'île aux chiens pour vendre le poisson et prendre le courrier tant attendu, permet aux hommes de souffler un peu et de tromper l'ennui.
Pierre a reçu une lettre de Marie, la petite lavandière. Il a bien changé cet homme de la terre, depuis qu'il a goûté à ce métier de marin dans ces eaux du nord si tourmentées, parsemées d'icebergs et envoûtées par les légendes. Le Père Lebreton et le capitaine sont de bons conseillers.
On rencontre sur cette île des gamins pauvres ou orphelins, enrôlés pour sécher la morue. Ils espèrent devenir mousses pour échapper à leur triste sort.

Pendant ce temps à terre, la vie suit son chemin, les femmes prient pour leurs hommes en mer, prévenues à l'avance par des oiseaux de mauvais présages, superstitions ancestrales qui ont fait leurs preuves, hélas !

Une nouvelle vie s'annonce pour Pierre, à son retour. Enfin, il l'espère.

" Pierre : Avec marie va commencer le vrai voyage de ma vie.
Le capitaine : La mer et la vie, c'est pareil, alors... Bon voyage garçon ! Gare aux tempêtes !"

Des images splendides qui transmettent à la fois la beauté et la rudesse des paysages, se mariant à celle de ces hommes et femmes, dont la vie est ballottée par la mer et l'âpreté du climat.
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