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Critique de vanuatu2000


Adolescente dans les années 1990, je dévorais chaque épisode d'Agrippine. Au passage, sans doute une de mes premières bandes dessinées peaufinée de A à Z par une femme.
Adolescente parisienne issue d'un milieu aisé, Agrippine nous fait suivre son trépidant quotidient ponctué de mal être récurrent.
En particulier avec les cruciales et essentielles voire existentielles questions de l'"amûûûr", des "gnolguis" et de l'argent de poche.
Comprenons bien les révoltes d'Agrippinne. Ce n'est pas de sa faute si elle travaille mal à l'école, tout la "faiche".
En plus avec des parents non divorcés, un père obsédé par la littérature des huîtres, une mère qui fait ce qu'elle peut autant que possible sous tranquilisants pour la comprendre et un petit frère même pas demi et encore moi "double demi", elle se diffère un peu trop de sa bande de potes. Eux sont normaux avec leurs familles recomposées à l'extrème.

Alors oui Agrippine "prend vapeur". Elle chasse le gnolgui baveux, foire ses babysitting (en laissant le bambin en bas d'un immeuble "cause" panne d'ascenseur). Surtout Agrippine dénonce tous les travers de notre époque. Jeunes et adultes sont obsédés par l'apparence, la réussite, l'argent. Antidépresseurs, lifting et gourous font partis du paysage quotidien.
"Meuh" attention Agrippine suit le groupe mais sait rester lucide. Elle reste la voix de la raison face aux hystéries de ses comparses. Pour conclure cette BD "troue grave" ne serait-ce que pour les dialogues absurdes et acides de l'auteur et dessinateur, la "giga" Claire Bretécher.
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