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Critique de Wazlib
"L'Homme-Rune" est le premier tome du "cycle des démons", constitué pour l'instant d'une première série de cinq tomes. Ayant eu son petit succès dans le milieu et s'étant fait connaître par une intrigue originale et volontiers franche dans ses ambitions, je me suis laissé tenté par cette histoire assez loin finalement des clichés de fantasy.
Car dans ce monde, l'humanité est contrainte par l'éruption vespérale de démons divers, chacun d'obédience élémentaire (de "terre", de "feu", de "vent", etc...) et n 'ayant comme seul projet de bouffer du ciboulot humain. Humains qui sont bien désemparés, ayant oublié la magie ancienne et guerrière dont il ne persiste que quelques reliquats, les runes, qui sont des outils défensifs difficiles à manier. On suivra au cours du récit trois personnages (Arlen, Leesha et Rojer) qui, même si leurs trajectoires de vie seront bien différentes, ont en commun le fait d'avoir été sérieusement déçu par l'humanité en général et qui tenteront malgré tout d'apporter leur pierre à l'édifice.
"L'Homme-Rune" est un sacré roman. Il a ses défauts, bien sûr, mais excelle déjà dans l'art de se démarquer. Pour un premier roman, on est décidément très loin des standards du genre. C'est tout d'abord un roman profondément violent dans sa surprise. Si le fait de se faire décapiter par un démon de cinq mètres peut être qualifié de brutal, c'est bien dans ce que l'humanité a de moins beau que le livre chope ce qualificatif. de la lâcheté, des trahisons, des échecs et une certaine loi du Talion cruelle et aveugle donneront bien du fil à retordre à nos protagonistes qui, comme souvent, retrouveront un peu de liberté (et de joie) en se trouvant.
Ceci est bien sûr à mettre en perspective d'une certaine quête de liberté, cette dernière étant finalement le seul aiguillonage d'Arlen dans ce vaste monde. Si vous avez déjà été confinés (pas la peine de répondre), vous imaginerez bien cette horreur à rester isolé chez soi tous les soirs, les cris de démon comme comptine dramatique.
On devine également toutes les possibilités offertes par la mythologie introduite dans ce premier tome. Les quelques pistes sont là : l'origine et les motivations de ces mystérieux démons, la dimension du coeur, la bataille à venir d'Arlen et les peuples du désert pour incarner le Libérateur…
On a donc affaire ici à un très bon tome inaugural, sombre et ambitieux, redéfinissant à chaque chapitre les codes éprouvés de la fantasy. A découvrir.
Car dans ce monde, l'humanité est contrainte par l'éruption vespérale de démons divers, chacun d'obédience élémentaire (de "terre", de "feu", de "vent", etc...) et n 'ayant comme seul projet de bouffer du ciboulot humain. Humains qui sont bien désemparés, ayant oublié la magie ancienne et guerrière dont il ne persiste que quelques reliquats, les runes, qui sont des outils défensifs difficiles à manier. On suivra au cours du récit trois personnages (Arlen, Leesha et Rojer) qui, même si leurs trajectoires de vie seront bien différentes, ont en commun le fait d'avoir été sérieusement déçu par l'humanité en général et qui tenteront malgré tout d'apporter leur pierre à l'édifice.
"L'Homme-Rune" est un sacré roman. Il a ses défauts, bien sûr, mais excelle déjà dans l'art de se démarquer. Pour un premier roman, on est décidément très loin des standards du genre. C'est tout d'abord un roman profondément violent dans sa surprise. Si le fait de se faire décapiter par un démon de cinq mètres peut être qualifié de brutal, c'est bien dans ce que l'humanité a de moins beau que le livre chope ce qualificatif. de la lâcheté, des trahisons, des échecs et une certaine loi du Talion cruelle et aveugle donneront bien du fil à retordre à nos protagonistes qui, comme souvent, retrouveront un peu de liberté (et de joie) en se trouvant.
Ceci est bien sûr à mettre en perspective d'une certaine quête de liberté, cette dernière étant finalement le seul aiguillonage d'Arlen dans ce vaste monde. Si vous avez déjà été confinés (pas la peine de répondre), vous imaginerez bien cette horreur à rester isolé chez soi tous les soirs, les cris de démon comme comptine dramatique.
On devine également toutes les possibilités offertes par la mythologie introduite dans ce premier tome. Les quelques pistes sont là : l'origine et les motivations de ces mystérieux démons, la dimension du coeur, la bataille à venir d'Arlen et les peuples du désert pour incarner le Libérateur…
On a donc affaire ici à un très bon tome inaugural, sombre et ambitieux, redéfinissant à chaque chapitre les codes éprouvés de la fantasy. A découvrir.
