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Critique de livresuement58


Les révélations se succèdent et ne finissent pas d'étonner le lecteur lambda, même si énormément de choses ont déjà été écrites sur Adolf Hitler, le plus grand génocidaire du XXe siècle. François-Emmanuel Brézet a choisi d'analyser les rapports que le père du nazisme entretenait avec la mer, un élément qu'il redoutait parce que non-maîtrisé. Aux combats navals, il privilégiait les affrontements terrestres et aériens. Lorsque la guerre a éclaté en 1939, la marine militaire allemande était loin d'avoir atteint son quota de bâtiments. Qu'importait ! le leader de la nation promettait une victoire rapide et croyait que l'Angleterre demeurerait neutre. En 1943, lorsque l'amiral Karl Donitz a insisté pour encourager la fabrication de nouveaux sous-marins, il était déjà trop tard. En fait, le führer possédait une conception très personnelle de la Deutsche Taschenbruck der kriggenflotten et elle se résumait simplement à l'idée qu'elle devait être mieux bâtie que la flotte adverse. A cela, s'ajoutait le constat qu'elle avait moyennement servi lors de la Grande Guerre. Bien sûr, après l'humiliant Traité de Versailles, il incombait de redonner au pays un honneur qu'on lui avait confisqué et de construire des vaisseaux capables de rivaliser avec ceux qui chercheraient à leur entraver la route. Dans son esprit, les efforts devaient être focalisés sur les escadrons aériens et les chars d'assaut, alors que la population attendait des triomphes maritimes … qui se sont toujours fait attendre ! Avec une plume particulièrement bien documentée, l'auteur dessine l'histoire d'un rendez-vous manqué. Celle d'un leader et de sa flotte !
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