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Critique de annec44
Ce magnifique roman de Marianne Brisebois nous emmène au contact d'un univers à la fois dur, et plutôt méconnu, celui de la secte. Ce terme est d'ailleurs assez peu employé tout au long du roman. Les personnages principaux ont eux-mêmes de la réticence ou de la difficulté à mettre des mots sur ce qu'ils ont pu vivre pendant des années dans cet environnement.
L'autrice a su mettre en lumière la complexité des sentiments, des ressentis de Gabriel et d'Emma. Ils éprouvent beaucoup de difficulté à s'intégrer à la société « normale », qu'ils ne connaissent pas ou peu.
On trouve dans ce roman un bel équilibre entre la romance, constituée par les relations amoureuses des différents protagonistes et le côté sombre de l'histoire.
Marianne Brisebois a aussi su mettre en avant avec brio l'ambivalence des relations homosexuelles. Au-delà de la complexité de l'amour en lui-même, c'est tout le volet du regard de l'autre qui est décrit. Il n'y a aucune provocation ici de la part de l'autrice, simplement la description de la vie, dans tout ce que ça a de beau et d'émouvant.
Contrairement à certains romans dans lesquels on peut avoir l'impression de ne pas connaître suffisamment les personnages, ils sont ici fouillés et décortiqués à l'extrême. J'ai ressenti un bel attachement à ce quatuor de jeunes adultes pas comme les autres.
Le style de l'autrice n'y est pas pour rien, puisqu'il est assez poétique, voire musical.
En petit bémol, je dirais qu'il y a parfois des lenteurs puisque l'autrice veut qu'on comprenne tout ce qu'ils ressentent à chaque étape de leur « guérison », de leur retour dans le monde réel. Ces descriptions amènent des longueurs à certains moments agrémentés d'un certain excès de bons sentiments.
Le côté romancé de l'histoire amène un petit manque de crédibilité. Tout est-il si rose ? La nature humaine est-elle si bienveillante ?
La fin du roman est assez inattendue, et plutôt bien amenée.
J'attends de pouvoir lire la suite avec beaucoup d'impatience pour pouvoir retrouver à la fois ces quatre jeunes qui se sont si bien trouvés, mais surtout la très belle plume de Marianne Brisebois.
L'autrice a su mettre en lumière la complexité des sentiments, des ressentis de Gabriel et d'Emma. Ils éprouvent beaucoup de difficulté à s'intégrer à la société « normale », qu'ils ne connaissent pas ou peu.
On trouve dans ce roman un bel équilibre entre la romance, constituée par les relations amoureuses des différents protagonistes et le côté sombre de l'histoire.
Marianne Brisebois a aussi su mettre en avant avec brio l'ambivalence des relations homosexuelles. Au-delà de la complexité de l'amour en lui-même, c'est tout le volet du regard de l'autre qui est décrit. Il n'y a aucune provocation ici de la part de l'autrice, simplement la description de la vie, dans tout ce que ça a de beau et d'émouvant.
Contrairement à certains romans dans lesquels on peut avoir l'impression de ne pas connaître suffisamment les personnages, ils sont ici fouillés et décortiqués à l'extrême. J'ai ressenti un bel attachement à ce quatuor de jeunes adultes pas comme les autres.
Le style de l'autrice n'y est pas pour rien, puisqu'il est assez poétique, voire musical.
En petit bémol, je dirais qu'il y a parfois des lenteurs puisque l'autrice veut qu'on comprenne tout ce qu'ils ressentent à chaque étape de leur « guérison », de leur retour dans le monde réel. Ces descriptions amènent des longueurs à certains moments agrémentés d'un certain excès de bons sentiments.
Le côté romancé de l'histoire amène un petit manque de crédibilité. Tout est-il si rose ? La nature humaine est-elle si bienveillante ?
La fin du roman est assez inattendue, et plutôt bien amenée.
J'attends de pouvoir lire la suite avec beaucoup d'impatience pour pouvoir retrouver à la fois ces quatre jeunes qui se sont si bien trouvés, mais surtout la très belle plume de Marianne Brisebois.
