1936. Théo, lycéen de 17 ans, rencontre Clémentine, 11 ans, la fille du patron de la fonderie. Clémentine est une fillette espiègle qui veut transformer la fonderie de son père en usine de bonbons. Théo se laisse entraîner dans son projet et rencontre Henri Garancher, l'oncle de Clémentine. Blessé pendant la Première Guerre Mondiale, il était ami avec le père de Théo qui, lui, a été tué.
Dans "
Le fils de mon père", on en apprend beaucoup sur la fabrication des bonbons mais, aussi, sur les "gueules cassées", ces soldats mutilés pendant la Première guerre mondiale. Ce roman bien mené est écrit dans un très bon style, accessible à partir du collège. Les personnages sont sympathiques et attachants, particulièrement la pétillante Clémentine. Il propose également une bonne reconstitution du contexte : élection du Front populaire, grèves, guerre d'Espagne.
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