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Critique de Jangelis


Un très beau roman, poétique et surprenant, mais je n'ai pas vraiment accroché.

Une dystopie dans laquelle je n'ai pas trop su entrer, même si le sujet m'a paru intéressant.

Il me manquait trop de données pour me sentir proche des personnages, et je me suis contentée de les observer, plutôt que d'entrer dans leur histoire.

Il est vrai que la fiction n'est pas vraiment le thème dans lequel je me sens à l'aise.



On a différentes parties, bien distinctes.

Si j'ai eu un peu de mal au début, j'ai bien aimé ensuite la deuxième partie, où Achelle l'arrière petite fille, se raconte.

Apprécié aussi la vie dans La Clairière, ce monde où tout est à réinventer, ces enfants livrés à eux-mêmes, à leurs angoisses, mais qui apprennent à revivre.

La fin m'a laissée perplexe.



Le texte est beau, comme toujours chez Dominique Brisson, qui nous emmène à chaque roman dans un monde bien différent.

Je l'avais découverte avec "Une vie merveilleuse" si triste et si originale avec sa forme d'abécédaire.

Plus légère dans Gros sur la tomate, où les mots et leurs formes ont tant d'importance. Mon préféré restant sans doute le road movie de On dirait le sud, une échappée belle d'une mère et son fils.

Tous des sujets bien ancrés dans la réalité, et voilà que nous basculons de l'autre côté du miroir, dans un monde proche du nôtre mais dont l'évolution ne fait pas rêver.

Avec des chapitres très courts, parfois moins d'une page, on est obligé d'aller de l'avant !



Je relirai ce roman, car il contient tant de choses qu'une seule lecture ne peut suffire à tout apprécier je crois.



Et je voudrais ajouter une anecdote personnelle un brin impressionnante :

Je n'étais pas chez moi quand j'ai lu ce roman, et le soir, je rentre, et je découvre sur mon portail une coccinelle, orange à 7 points !

Qui s'attend à voir une coccinelle en plein mois de décembre, un soir trempé et froid ?

Je précise que, comme beaucoup, j'aime bien la petite coccinelle rouge, la bête à bon dieu de notre enfance, qui protège mes rosiers des pucerons.

Mais quand nous arrivons dans notre maison de Savoie, des multitudes de coccinelles orange et noire* nous y attendent, l'air plus mort que vif, mais qui se réaniment sitôt la chaleur du poêle revenue. On les sort par pelles entières, et on continue à en voir sans cesse grimper aux carreaux, avec des nombres de points très variables, et toutes les nuances de l'orange au noir.

Alors, lire une histoire qui commence par une invasion de coccinelles orangées, et en trouver le soir même en plein hiver une sous mon nez, quel signe faut-il y voir ?

* La réforme de l'orthographe n'a-t-elle pas touché les adjectifs de couleur ? Ce serait bien utile, c'est probablement un des domaines les plus compliqués de l'orthographe française.

Mais si pas de réforme, je maintiens mes coccinelles orange et noire

"les adjectifs de couleur unis par la conjonction de coordination 'et' restent invariables lorsqu'il s'agit d'une seule et même indication (par exemple : des oiseaux vert et bleu), mais s'accordent lorsqu'il s'agit de deux indications distinctes (par exemple : des plumes vertes et bleues, autrement dit des plumes vertes et des plumes bleues)"
Lien : https://livresjeunessejangel..
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