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Critique de patlam


Entre légende et quête initiatique, Pierre Brocchi nous entraine sur les traces des frères Brea, peintres primitifs niçois, références incontournables, de la Provence et jusqu'à Gênes, dans l'art religieux du XV° siècle. L'intrigue se présent comme particulièrement originale et a dû nécessiter un travail de recherches minutieux, sans compter les descriptions très fines et exhaustives des lieux pittoresques et majeurs du patrimoine historique du pays niçois. L'étude des tableaux et retables, particulièrement des « danses macabres » est aussi instructive que passionnante, entourée de surcroît par tout un folklore mystico-religieux des plus singulier. Pour rehausser cette sensibilisation à l'art religieux et la rendre plus attractive, l'auteur l'inscrit dans une intrigue tortueuse mêlant imbroglio sentimental, quête d'identité et réflexion mystique. Dans l'effectif, le résultat se traduit, hélas, par une suite désordonnée de parcelles d'existences, d'interrogations sibyllines et de souvenirs confus. Un assemblage décousu de faits réels, d'onirisme, d'hypothétiques révélations et de situations nébuleuses qui manque globalement d'attractivité et nuit à la crédibilité de l'ensemble. La présence d'Adrien, personnage troublant à l'esprit empli de fantasmes et autres introspections n'a pas de réelle raison d'être et renforce l'impression de parcourir un cocktail d'évènements disparates sans rapport pertinent et combinés aléatoirement de manière artificielle. Exception faite du volet historique, Pierre Brocchi échafaude un récit peu palpitant, sans fondement véritable et dont au final on a du mal à saisir le sens exact. L'idée première était intéressante, le résultat est décevant et laisse perplexe.
Pour information, concernant Ludovic Brea et des mythes du comté de Nice, les ouvrages de Christian Maria sont bien plus conséquents et proches de la véracité.
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