Hermann Broch ne comprit rien à rien. Il ne comprit ni le nazisme, ni la psychologie des masses, ni la démocratie. Il ne comprit qu'une chose, c'est que le poète se doit de détruire son oeuvre avant de mourir. Mais, même devant cela, il hésita, et son «
Virgile » sauva, in fine, l'Enéide. Il faut lui reconnaitre que, l'histoire étant déjà écrite, il n'avait guère le choix de la fin.
Hermann Broch eut poussé jusqu'au bout son intuition, il eut choisi un poète romain inconnu, sans l'ombre d'une quelconque notoriété.
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