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Critique de Guylaine


C'est un livre bien agréable que je viens de terminer là, pas un chef-d'oeuvre de la littérature américaine, mais un petit roman épistolaire qui se lit vite et bien. Un bouquin qui donne à ressentir !
L'histoire se déroule sur deux temps différents, nos deux guerres mondiales ! L'auteur les mélange à l'envie sans jamais nous perdre.

Un peu avant 1914, David Graham, un jeune étudiant américain, écrit une lettre élogieuse à une poétesse qui vit sur l'île de Skye, Elspeth Dunn.
Poliment elle lui répondra et une très jolie et très fraîche amitié va se nouer entre ses deux là. Amitié qui vous vous en doutez, va prendre un autre chemin sur la carte du tendre… mais (car il y a un "mais") Elspeth n'est pas libre…
Son mari est pêcheur… ils se parlent peu tous les deux… et un jour, il décide de s'engager, d'aller se battre. Peu de temps après, Davey fait de même… Elspeth, seule sur son île ne sait plus pour lequel prier…

Bien des années plus tard, en 1940, suite à un bombardement, Margaret, sa fille, découvre une lettre d'amour dans l'appartement qu'elle partage avec sa mère à Edimbourg. Elles y ont toujours vécu seules… Margaret ignore tout de son père, et cette lettre va les bouleverser toutes les deux. Suite à cette trouvaille, Elspeth disparaît…

Jessica Brockmole, à travers cet ensemble de lettres, réussit à nous brosser le portrait de personnages tous plus différents les uns que les autres, des caractères très humains, sensibles, parfois à fleur de peau… Son écriture est agréable et il est relativement difficile de fermer le livre avant d'être arrivé à la fin !

Je remercie Babelio et les éditions Presses de la cité pour cette découverte !
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