L'idée de faire passer pour dépressif, un super héros quinqua au bout du rouleau était séduisante. On a les héros que l'on mérite et que l'on se forge.
Le pitch, Titan est un super-héros neurasthénique depuis le départ de sa femme. Il rend service à un collègue retiré du business pour cause de Parkinson, tandis qu'un nouveau méchant décime les super gentils de New-York.
Les tiraillements de Titan, la présence incessante de la télé « réalité » ou « informationnelle », la vision centrée US des super-héros et leurs positions dans notre société, tout cela était intéressant. Mais je me suis ennuyé. Voilà, ça ne s'explique pas. C'est rare que je le dise. La ville est absente, on sourit à la décrépitude de ces super. J'ai eu le sentiment de tourner en rond dans un humour qui n'est pas le mien et de subir un errement entre moi et surmoi. Comme quoi, ça arrive.
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