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Critique de Takalirsa
J'adore les films d'horreur et les relations intergénérationnelles : cela a suffi à me convaincre de lire ce thriller. Et j'ai bien fait ! J'ai adoré les flashbacks qui nous propulsent sur les plateaux de tournage de films gore au début des années 1990. « La légendaire Millie Spark » explique ses astuces pour réaliser les giclées de sang et autres plaies (pas de numérique à l'époque!), mais aussi les mémorables soirées drogue et sexe où se faisaient et se défaisaient les différents accords commerciaux. le dernier film sur lequel Millie a travaillé (avant d'être incarcérée pour le meurtre de son amant), Mancipium, n'a jamais été produit et les légendes les plus incroyables circulent à son sujet.
Un sujet que Jerry, étudiant en cinéma, connaît bien. Alors quand Millicent décide de partir sur les traces des personnes liées au tournage de Mancipium afin de prouver qu'elle n'a été qu'un bouc émissaire et découvrir la vérité (« Son avocate disait qu'elle n'avait jamais rencontré autant d'obstacles, à chaque étape de la procédure. Elle avait toujours pensé que quelqu'un tirait les ficelles. »), le jeune homme se lance avec elle, d'autant qu'après 24 ans passés en prison, la vieille dame est un peu dépassée ! de plus, après plusieurs agressions, il devient clair que Millicent « représentait toujours un danger pour quelqu'un, même si elle n'avait pas la moindre idée de qui ni comment »…
Au cours de ce périple qui les mène jusqu'en Italie, des liens se créent entre les deux protagonistes. L'optimisme de Jerry vient contrecarrer l'amertume de Millicent. Celle-ci est touchée par « la sollicitude de ce jeune homme, au fait que quelqu'un ait envie d'en savoir plus sur elle, que quelqu'un puisse la voir comme ce qu'elle avait été jadis ». Avec Jerry, Millicent se reconnecte à cette femme qu'elle était avant la prison : « Elle avait oublié ce que ça faisait d'être utile. D'être reconnue. » Et surtout, elle réalise que « c'est bon d'être en vie » même si « on lui avait volé une partie de la sienne ». Au bout du compte, tout est « juste une question de perspective. Pas ce qui était derrière elle, non, mais ce qu'il restait encore devant ». Ainsi, grâce à Jerry et à l'issue d'une cavale pleine de révélations et de rebondissements, Millicent accédera enfin aux réponses qu'elle attendait et redécouvrira « la valeur de son existence », étapes essentielles pour enfin tourner la page.
Un sujet que Jerry, étudiant en cinéma, connaît bien. Alors quand Millicent décide de partir sur les traces des personnes liées au tournage de Mancipium afin de prouver qu'elle n'a été qu'un bouc émissaire et découvrir la vérité (« Son avocate disait qu'elle n'avait jamais rencontré autant d'obstacles, à chaque étape de la procédure. Elle avait toujours pensé que quelqu'un tirait les ficelles. »), le jeune homme se lance avec elle, d'autant qu'après 24 ans passés en prison, la vieille dame est un peu dépassée ! de plus, après plusieurs agressions, il devient clair que Millicent « représentait toujours un danger pour quelqu'un, même si elle n'avait pas la moindre idée de qui ni comment »…
Au cours de ce périple qui les mène jusqu'en Italie, des liens se créent entre les deux protagonistes. L'optimisme de Jerry vient contrecarrer l'amertume de Millicent. Celle-ci est touchée par « la sollicitude de ce jeune homme, au fait que quelqu'un ait envie d'en savoir plus sur elle, que quelqu'un puisse la voir comme ce qu'elle avait été jadis ». Avec Jerry, Millicent se reconnecte à cette femme qu'elle était avant la prison : « Elle avait oublié ce que ça faisait d'être utile. D'être reconnue. » Et surtout, elle réalise que « c'est bon d'être en vie » même si « on lui avait volé une partie de la sienne ». Au bout du compte, tout est « juste une question de perspective. Pas ce qui était derrière elle, non, mais ce qu'il restait encore devant ». Ainsi, grâce à Jerry et à l'issue d'une cavale pleine de révélations et de rebondissements, Millicent accédera enfin aux réponses qu'elle attendait et redécouvrira « la valeur de son existence », étapes essentielles pour enfin tourner la page.
