AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Celise


Ce roman est inspiré de l'histoire vraie du village anglais d'Eyam, dont les habitants en 1666, décidèrent de s'auto-confiner volontairement afin d'éviter la propagation de la peste noire et qui par cette décision (ce sacrifice même, puisque près de deux tiers des villageois furent décimés), sauvèrent probablement beaucoup de vies à travers le pays.

Cette histoire est racontée selon le point de vue d'Anna, une jeune servante qui durant cette période fit montre d'un courage et d'une générosité incomparable.
Elle-même durement touchée par la maladie, elle va être rapidement confrontée à l'ignorance et la superstition qui vont bientôt étreindre le village. La peste qui a tendance à emporter plus facilement les sujets jeunes en épargnant les plus âgés, fait perdre la raison à plus d'un et les plus viles réactions apparaissent : chasse au sorcière, couardise, cupidité…

Au milieu de de tout cela, Anna va se mettre au service de la communauté avec générosité et malgré son manque d'éducation, va apprendre peu à peu à soigner et soulager les malades, s'instruire, étudier les plantes, et au final s'émanciper de sa condition de femme simple et peu instruite.

Ce roman a un goût particulier après la période de coronavirus que nous avons connue. Il nous offre une autre vision du rapport à la mort et à la maladie, au sacrifice et à la solidarité. Ces gens, à l'époque ignorants des mécanismes de la maladie, ont dû faire face à un péril inconnu et terrifiant, bien plus ravageur que celui que nous avons-nous-même connu et ils ont pourtant fait preuve d'une résilience admirable malgré les pertes terribles qu'ils ont subis.

Un très beau roman et surtout le portait d'une femme qui a su gagner sa liberté à force de volonté et de générosité.
Commenter  J’apprécie          170



Ont apprécié cette critique (16)voir plus




{* *}