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Critique de Patsales


Quelle histoire délicieuse ! l'Amérique de Capra y croise l'Angleterre de Lewis Carroll. le héros pourrait reprendre la dédicace qui clôt « La Vie est belle »: « un homme qui a des amis n'est pas un raté.» Doc Stoeger vit dans une petite ville tranquille où il désespère de sortir un bon article, d'autant plus qu'il écarte tous les sujets intéressants dès lors que leur publication pourrait nuire à de braves gens. Une nuit de délire lui permettra de passer de l'autre côté du miroir pour une chasse au Jabberwock. Nouvel Alice, en moins rêveur et beaucoup plus alcoolisé, Il affrontera les slictueux toves [qui] /Sur Vallouinde gyraient et vriblaient. / [alors que], Tout smouales étaient les borogoves ;/ [et que] Les verchons fourgus bourniflaient. 
Le lecteur finira le roman et sa nuit blanche tout ébouriffé, son cerveau droit et son cerveau gauche réconciliés, l'oeil humide de constater que les méchants sont trop crétins pour s'en tirer et que les gens honnêtes sont généralement récompensés, sauf si on les tue avant ou s'ils ne tiennent pas le whisky.
« Apportez bien vite les verres et les flacons,
Parsemez la table de boutons et de son :
Des chats dans le café, des rats dans la verveine…
Trois fois trente hourrahs pour Alice la Reine. »


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